Le mercredi 3 mai, l’Ecole Nationale de la Police a servi de cadre à une journée d’échanges entre les hommes de média et les policiers, organisée par l’agence de communication ‘’Kunafoni. Com’’ en collaboration avec la Direction Générale de la Police Nationale. Les échanges ont porté sur le thème : « le rôle des forces de sécurité dans la consolidation de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes ».
La cérémonie d’ouverture des activités, qui s’est tenue à l’Ecole Nationale de la Police, a été présidée par le Commissaire Divisionnaire Moussa Boubacar Moriko, Chef de Cabinet du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection Civile, représentant le ministre Salif Traoré..
Organisée par l’agence de communication ‘’Kunafoni.Com’’ en collaboration avec la Direction Générale de la Police Nationale, d’après la Directrice de Funafoni.Com Awa Séméga, cette journée d’échanges s’inscrit dans le cadre des festivités de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée chaque année tous les 1er mai.
«Le rôle des forces de sécurité dans la consolidation de la liberté d’expression et la sécurité des journalistes » tel était le thème choisi par les organisateurs dans le but de renforcer les liens de collaboration entre les forces de sécurité et les hommes de media.
Le représentant de l’UNESCO au Mali Hère Huot Marchand, dira que pour sa part que, l’UNESCO joue un rôle moteur dans le monde, en faveur de la préservation de la liberté d’expression.
Selon lui environ, 102 journalistes ont payé de leur vie en 2016 l’exercice de mission. Toute chose qui, dit-il, est inacceptable. Raison pour laquelleajoutera-t–il, l’UNESCO a décidé d’accompagner les organes de presse, comme Kunafoni.Com, et la cellule de communication de la Police Nationale, pour assurer une meilleure collaboration entre les deux corps de métier, conformément à la mise en œuvre du plan d’actions des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question d’impunité.
Le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Commissaire Divisionnaire Moussa Boubacar Mariko, dira pour sa part, que la police et la presse doivent travailler dans une franche collaboration ; avant de rassurer que les journalistes peuvent désormais compter sur les forces de sécurité de la Police, de la Gendarmerie, de la Garde Nationale et la Protection civile pour préserver la liberté d’expression.
Il a également profité de cette cérémonie pour saluer l’’UNESCO pour sa collaboration avec le ministère de la Sécurité et la Protection Civile à travers la formation des formateurs qui, aujourd’hui, sont à pied d’œuvre pour former les forces de l’ordre ; afin, dit-il, de permettre aux journalistes d’exercer leur profession en toute sécurité.