L’ancien Président français a voulu détruire le Mali en 2012. Pour cela, il a agi avec la grandeur de la France, l’autorité morale, l’image, l’Aura et les moyens de la France au service d’une vengeance personnelle contre le Président Amadou Toumani Touré qui avec le programme PSPDN avait trouvé la solution à toutes récriminations largement entretenues à tort ou à raison.
Ciblé pour être détruit, il nous a fallu être un peuple culturellement très fort pour rester à genou. Nous y sommes. Car celui qui a pris le pouvoir à la faveur de cette déstabilisation préméditée, ne dégageait à l’international que l’image d’un mendiant squattant les palais présidentiel en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. Cette image a davantage assombri la gestion de la crise malienne depuis quatre ans.
C’est dire que le Mali comparé au Liberia ou à la Côte d’ivoire a raté, sa résurrection rapide, faute d’avoir pu élire un président en capacité de gérer une crise majeure. Plutôt que de gérer la crise, le pouvoir en place en jouit. Il a instauré une gouvernance qui a fini d’approfondir la crise.
A bien réfléchir, qui peut rationnellement comprendre que le Président de la République, chef suprême des armées choisisse le jour de funérailles des soldats morts au combat pour entreprendre le voyage dans un pays qui n’a ni intérêts stratégiques, ni intérêts diplomatiques probant avec notre sous régions. Il reste établi que les banques en Azerbaïdjan sont toutes achetées par les banques françaises.
Trahison ou pas, quelqu’un a un intérêt de maintenir le Mali à genou.