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Grève illimitée de l’enseignement supérieur : Ibk, de l’année blanche au mandat tout blanc
Publié le lundi 8 mai 2017  |  Le Zenith Bale
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Celui qui va à la chasse, prépare sa monture. Mais le Président Ibk donne l’impression de se procurer le butin sans même croiser la proie derrière la buisson. Au pire des cas, Ibk ne serait-il la proie du gibier ?

A la phase ultime d’un mandat catastrophique à tout point de vue, Ibk peine à se ressaisir pour au moins sauver ce qui reste à sauver, notamment l’école malienne qui a jusqu’ici résisté vaille que vaille à assurer une année pleine dans plusieurs parties du pays, et même pour des réfugiés. Les enseignants ont partout donné le meilleur d’eux-mêmes au moment où les gouvernants se la coulaient douce, avec des achats d’avion présidentiel, de V8 climatisés, de villas sophistiquées, et même de séjours luxueux dans les hôtels mondains. Des centaines de milliards sont débloqués aujourd’hui pour la construction de quelques petites routes et de l’aéroport de Kidal. Comme pour dire que c’était là les priorités de Ibk et non la santé et l’enseignement pour lesquels il a fallu aller aux extrêmes. Et même là, Ibk dort sur ses lauréats, ignorant superbement que les priorités sont en attente.



Monsieur le Président, ” l’esprit, c’est comme les parachutes, quand on n’en a pas on s’écrase ” a dit Pierre Dac. Soyez un homme d’esprit pour ne pas oublier que vous avez ” géré l’État comme votre propriété privée, distribué les marchés de gré à gré à vos proches, laissé le clan familial capter le pouvoir d’État, et tout cela a conduit aux sanctions des partenaires techniques et financiers et à la déconsidération générale de notre pays “, comme le disait si bien Youssoufa Wangara, militant de l’opposition, Hamdallaye Bamako, dans une de nos parutions.

C’est tout cela qui a conduit à l’aggravation des conditions de vie des Maliens dont on disait assurer le bonheur, à l’humiliation là où on avait promis la dignité du peuple, alors réveillez-vous et trouvez une solution à l’école malienne dès maintenant pour ne pas le regretter dans quelques mois. Car même pour voler aux élections, il faut avoir un peu de mérite, sinon le peuple se mettra debout sur votre chemin. Vous savez de quoi nous parlons.

A bon entendeur salut !

Mamadou DABO

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