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Mali : Sanogo, un petit tour et puis revient
Publié le lundi 18 mars 2013  |  Jeune Afrique


© aBamako.com par as
Audience et départ du président de la République Fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan.
20/10/12. Bamako. Hotel Radisson. Le président du comité militaire de suivi et de reforme Capitaine Amadou Haya Sanogo.


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Un an bientôt qu’il a renversé Amadou Toumani Touré. Un an qu’il promet de se mettre en retrait, puis de se battre pour son pays. Un an qu’il joue de son influence pour rester au centre du jeu, lui, le capitaine putschiste, Amadou Haya Sanogo, que la République du Mali peine à écarter.
Mais qu’on lui donne des armes, s’énervait-il en juin dernier dans les colonnes de Jeune Afrique. On allait voir ce qu’on allait voir ! Le temps a passé... et on n’a rien vu du tout. Le capitaine Amadou Haya Sanogo avait beau jurer que sa place était au front, il est toujours au camp militaire de Kati, à l’exact endroit où il s’est installé au lendemain du coup d’État contre Amadou Toumani Touré (ATT), le 21 mars 2012. Et pour Idriss Déby Itno, dont les hommes ferraillent depuis le 5 février dans le Grand Nord (27 d’entre eux ont été tués, le 22 février, dans le massif des Ifoghas), sans doute la pilule est-elle dure à avaler. « Soldats maliens, a lancé le président tchadien le 27 février lors du dernier sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), votre place est au front pour accomplir votre devoir de protection des populations ! »
Le capitaine Sanogo paraît surtout prendre ses aises au coeur du pouvoir. Le 13 février, il a officiellement été investi à la tête du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, à Bamako. Bien loin des combats qui font rage aux confins du pays.
Ce jour-là, tout le gratin de la République, en tenue des grands jours, avait répondu à l’invitation de Dioncounda Traoré, le président de la transition (certains avaient d’ailleurs fait le déplacement sans même savoir que c’était au capitaine Sanogo que l’on s’apprêtait à rendre hommage). Il y avait là, dans la grande salle de conférences du palais de Koulouba, le chef de l’État, bien sûr, mais aussi son Premier ministre, Diango Cissoko, le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, ainsi que les présidents d’institution et les représentants des corps d’armée. Pourquoi tant d’honneurs ? Sanogo n’avait-il pas été nommé à ce poste six mois plus tôt ? À Bamako, beaucoup s’en sont agacés. « Après tous les efforts faits pour le mettre sur la touche, ce qui se passe donne envie de se frapper la tête contre les murs », peste un militant des droits de l’homme. « Pendant la cérémonie, on a perdu le compte des amabilités que le président et le capitaine se sont renvoyées, ironise un témoin de la scène. Il est clair qu’il va maintenant avoir un rôle officiel et qu’on lui devra tous les honneurs. »
Passage à tabac


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