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Crise dans le secteur éducatif : La somme de 10 milliards de FCFA bloque les négociations
Publié le lundi 8 mai 2017  |  Le Flambeau
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des enseignants à Bamako
Les enseignants ont marché à Bamako le 27 Avril 2017.
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La marche du collectif des syndicats de l’éducation signataires de l’accord du 15 octobre 2016 dans la journée du jeudi 27 avril 2017 pour exiger la mise application du procès-verbal de conciliation signé le 08 janvier 2017 avait été suivie dans la soirée par l’ouverture des négociations avec le gouvernement qui a duré deux jours. Une fois de plus, les dialogues n’ont pas aboutis à un compromis entre les différents acteurs pour la fin de la crise scolaire.
C’est à la suite de ce énième échec que le collectif a tenu un meeting d’information ce mardi 02 mai au Pavillon des sports du stade Omnisports Modibo Keita. L’objet de la rencontre était de faire un état de lieu de l’issue des négociations avec les autorités.

« Le statut autonome pour les enseignants est désormais acquis. Mais la somme de 5 milliards 620 millions FCFA proposé par le gouvernement n’est pas suffisante pour une gestion rationnelle des problèmes », a déclaré le secrétaire général du Syndicat National de l’Education de Base (Syneb), Amadou Coulibaly. « Cette proposition ne dépasse même pas une augmentation salariale de 5000 à 6000 FCFA par enseignant en fonction des catégories. c’est pourquoi nous avons demande 10 milliards au gouvernement qui a suspendu les négociations », a-t-il précisé.

Une manne financière mirobolante selon le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maiga qui n’est pour le moment pas prête à s’aligner. Faut-il rappeler que ce dernier avait invité les syndicalistes a actualisé leurs doléances lors de leur entretien le jour de la marche.

Si l’acquisition du ‘‘statut particulier’’ des enseignants n’est plus le point de discorde principal des revendications, la grille salariale particulière dont l’application, estimé à 5 milliards 620 millions FCFA suggéré par l’Etat entre 70 mille enseignants comme prime et indemnité qui constitue le nouveau point de bocage.

En attendant une issue favorable à cette crise, une grève de 15 jours à compter de ce mardi 2 mai est désormais en cours. Elle sera suivie avant la fin du mois de celle de 20 jours si aucun accord n’est trouvé au grand dam des élèves dont l’avenir se compromet de jour en jour.

Mamadou Dit M’Baré FOFANA
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