La Maison de la presse du Mali organise chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, une semaine dédiée à la presse et aux médias. Cette année encore une journée a été dédiée aux femmes des médias axée sur le : << Rôle des femmes de médias dans la promotion de la loi no 052 de 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives >>
Cette cérémonie était co-présidée, par la représentante du ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille Mme Tounkara Sofi, le président de l’URTEL M. Bandjougou Danté, et le vice président de la Maison de la presse M. Daouda Mariko. C’était en présence de plusieurs femmes de médias.
La rencontre avait pour objectif de voir ce que les médias peuvent faire pour une bonne mise en œuvre de cette loi. La mise en œuvre inconditionnelle de cette loi a suscité de logs débats. Pour Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers la voix de Mme Tounkara Sofi, cette loi magnifie le combat des femmes journaliste, communicatrices et animatrices et leur apport dans le développement socioéconomique et culturel de notre pays. Avec l’adoption de cette loi, le Mali veut faire de l’augmentation du nombre des femmes dans les sphères de la gouvernance une réalité en vue d’atteindre les objectifs de développement et de justice sociale a estimé Mme Tounkara Sofi. Les femmes de médias ont un très grand rôle à jouer dans la vulgarisation et la mise en œuvre de cette loi a t-elle dit.
La stratégie de l’Etat c’est de mettre l’accent aussi bien sur la communication de proximité que la communication de masse. Ce qui ne peut se faire sans les médias explique Mme Tounkara.
Notons que la loi no 052 à été promulguée le 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. En effet, cette loi vise à réduire les inégalités de genre entre les femmes et les hommes sur la scène publique en augmentant la représentation des femmes dans les instances nominatives et électives, en assurant la promotion du genre aussi bien pour les femmes et les hommes. L’application de la loi au cours des élections communales passées a permis une avancée notoire des femmes comme élues locales. Le pourcentage de femmes élues en 2016 est de 25,6% contre 9% en 2009.