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Attentat à la pudeur : Un leader politique surpris en pleins ébats sexuels à Ségou
Publié le mardi 9 mai 2017  |  Le Témoin
Mali:
© Autre presse par DR
Mali: lutte contre la gale dans les prisons
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De passage dans un quartier périphérique de la commune urbaine de Ségou, le jeudi 04 mai dernier, une patrouille du Commissariat de police du 2è arrondissement aperçoit, dans une rue sombre, un homme, en pleins ébats sexuels, un jeu de jambes avec une mineure de quatorze ans. Apercevant la gênante présence des policiers, le sieur s’arrache aussitôt des bras de sa dulcinée pour entamer une laborieuse et interminable négociation avec les policiers, lesquels menaçaient de conduire le couple au poste de police. Peine perdue ! Malgré la proposition d’une forte somme d’argent, les indélicats amoureux ont été conduits devant le commissaire sur la base d’une infraction consommée. Dans ses explications la fille panique et lâche qu’elle est une élève dans un lycée de la Cité des Balanzans.

Après quelques heures de garde-à-vue, le couple a été finalement libéré. Selon nos sources, grâce à l’intervention d’une dame très influente, membre d’une sous-section du parti dirigé par le malfrat. Elle a ainsi sauvé son président de la honte populaire mais aussi d’une interpellation devant le juge.



En effet, le délit d’outrage public à la pudeur est défini par le code pénal malien (article 225 et suivant) comme étant : «Tout acte accompli publiquement, offensant la pudeur et le sentiment moral des particuliers qui en sont involontairement témoins et susceptible de troubler l’ordre public et de causer un préjudice social manifeste » et puni par « une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de vingt mille francs (20.000 FCFA) à deux cent mille francs (200.000 FCFA) ».

Il faut mentionner que la personnalité en cause n’est autre qu’un professeur de biologie à la retraite, qui a son actif un riche antécédent qui remonte à 2003 au lycée Cabral de Ségou. C’est là que l’intéressé, selon nos confidences, fit le plus grand de lot de victimes en monnayant notes contre des jouissances sexuelles. Il avait pour habitude de laisser son numéro de téléphone sur les feuilles de devoir. Du reste, il lui est même arrivé une année d’engrosser une certaine B D, élève de la 10e en réussissant à étouffer l’affaire. A SUIVRE

Amidou Keita
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