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Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée : Ce à quoi les Maliens doivent s’attendre…
Publié le mardi 9 mai 2017  |  Mali Demain
France
© Autre presse par DR
France : Emmanuel Macron élu président
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Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, dimanche dernier, à en croire cet analyste, le pire est à venir au Mali dans les jours et semaines à venir. Dans une analyse, Mohamed Coulibaly, prédit dans les jours à venir, une situation difficile avec l’agression de notre pays. Est-ce à dire que les attaques pressantes actuelles sur les FAMAS sur plusieurs endroits du pays, sont-elles les signes de cette prédilection ? Lisez plutôt !

« RFI a parlé d’un génocide probable au Mali…», selon Mohamed Coulibaly



Ils en savent quelque chose, nos amis. Selon toute vraisemblance, une terrible agression du Mali est en route. Elle est programmée semble t-il pour la période de vacation de la présidence française, c’est-à-dire après l’élection du nouveau Président de la République et avant sa prise de fonction, donc avant la passation du pouvoir.

Hollande, Barkhane, MINUSMA pointés du doigt…

Elle est planifiée de telle manière que le Président sortant ne soit, lui non plus, mis en cause, bien qu’il soit le commanditaire, sans état d’âme. L’attitude qui sera observée par les troupes de Barkhane et de la Minusma, voire le rôle qu’ils vont jouer dans le carnage, sera simplement mis au compte d’officiers de terrain, et le tour est joué, la France n’est pas responsable, on noiera le poisson dans l’eau, comme pour le Rwanda.

Un plan de génocide en cours !

Après avoir échoué à anéantir l’armée malienne dès 2012, comme programmé, mais chose poursuivie depuis, avec l’élimination des officiers et soldats par épisodes ininterrompus d’assassinats, d’attentats, d’attaques et d’embuscades, la France, les Etats-Unis et l’Angleterre (rejoints à présent par l’Allemagne), les puissances coalisées pour ravir le Mali une partie de son territoire, comme au Soudan, ont mis au point un plan de génocide.

Amadou Kouffa, le gourou, un fantôme

Il fallait un auteur pour endosser le crime. Pour cela, on a trouvé un gourou peul, du nom d’Amadou Kouffa (un fantôme), à lier au targui IyadAghali, pour crédibiliser leur thèse bidon de djihadisme hors Maghreb, propagé par des criminels enrôlés, comprenant des membres de forces spéciales entourées de mercenaires formés dans leurs prisons, pour les lancer sur le théâtre de leurs guerres en Syrie, en Irak, en Libye et au Mali. Depuis que la France a été démasquée avec le nom du MUJAO, ces sbires se donnent tous les noms de béatitude, prétendus défenseurs d’une cause musulmane qu’ils desservent et contribuent manifestement à discréditer, en violant tous les principes élémentaires.

D’abord, créer un conflit entre Peul et Bambara

Pour la basse œuvre génocidaire, ils ont commencé d’abord par créer des brouilles à exploiter, réussi à fomenter un conflit entre Peuls et Bambaras entre les régions de Ségou et de Mopti, allant de petites escarmouches à des tueries en règle. Ils ont, par ce stratagème, convaincu quelques cadres de la communauté peule, mal dans leur peau, depuis la chute et la fuite de l’enchanteur réfugié à Dakar, à s’offusquer de la gouvernance actuelle et de la gestion soi-disant partisane de l’Armée, dans un Etat où ils ont pourtant joué les premiers rôles, avec la même administration corrompue, la même armée. Pour des intérêts personnels, ils mordent volontiers à l’hameçon du grossier montage visant la haine entre les deux communautés qui constituent, à l’évidence, le maillage spinal de la nation.

Tentative de disloquer le Mali

Les Bambaras, grande majorité du pays, sont voisins de tous, et toujours en bons termes avec les autres ; mariant et donnant à marier. Les Peuls, par leur dispersion sur le territoire autour des sédentaires, sont également voisins de tous, avec qui ils cohabitent, et tissent aussi des alliances. C’est pourquoi les tentatives de disloquer le Mali, depuis les fraîches années d’Indépendance, avec la révolte mue en rébellion de certains Touareg, sont restées sans succès.

Une division sans issue

Tant que les Bambaras et les Peuls resteront en harmonie et avec leurs autres voisins, l’ennemi ne pourra pas nous diviser. Mais, si certains parmi les Peuls au Mali, qui, comme les Touareg, n’ont jamais voulu se soumettre aux colonisateurs (anciens et nouveaux), manquent de vigilance, et tendent à faire de l’épisode malheureux d’une querelle locale, le germe d’un affrontement généralisé, ils nous feront beaucoup de mal avant de se raviser de l’énorme bêtise. Une aventure hautement risquée et sans issue. C’est un leurre de croire que les autres ethnies resteront dociles, ou tranquilles, parce que vous avez les armes.

Si le diable vous tente pour vous inciter et aider à massacrer les Bambaras : des amis, frères, cousins, et beaux, avez-vous pensé à ce qu’il fera de vous, une fois que vous serez seuls face à lui, coupables de cette monstruosité ? Vous aurez quel Etat à gérer ? Ignorance.

Quelle famille bambara n’a pas en son sein une filiation peule ? Toutes les familles bambaras ont des mères, épouses et belles-filles peules. C’est dire que les enfants bambaras ont tous des oncles peuls. Comment mettre en danger ce formidable lien social et avantage sociologique ?

L’islam traditionnel malien

L’islam traditionnel malien est essentiellement peul, et au cœur du Macina, depuis Sékou Amadou Boubou Barry. Comment comprendre que le Macina devienne aujourd’hui un terreau de néo-musulmans, d’islamistes soi-disant “djihadistes”, pourfendeurs de notre islam séculaire hérité de la Dina ? Qu’est-ce que ces nouveaux dahis fabriqués au Pakistan, en Arabie Saoudite et au Qatar, pistonnés de l’extérieur, ont à apprendre à nos Alpha, Maoudo et Thierno, à nos érudits du pays de Dia, Djenné, Tombouctou ?

Des jeux manipulatoires…

On a vu récemment se déclarer un prétendu Front de libération du Macina. Un montage de certains caciques, depuis le temps de Hamadi, cherchant à garder indéfiniment, à confisquer, le pouvoir, dans des jeux manipulatoires. On se demande qui travaille pour les blancs à vouloir dépecer notre grand Mali ? Et pour quel intérêt ?

Des décennies de mal gouvernance

L’Etat malien s’est installé dans la mal gouvernance depuis des décennies. Les maux ont empiré après 1991, avec l’illusion de la démocratie. Est-ce la faute à une quelconque ethnie, ou à une communauté particulière ? Non. Tout le pays a pâti de « la gouvernance calamiteuse » d’un régime à l’autre. L’Etat est le reflet et le creuset de notre diversité.

Faire le compte des riches du Mali

Aucun Président malien n’a géré la chose publique avec l’esprit étriqué d’une ethnie ou d’une région, jusqu’à ATT. Avec lui, de grandes gueules parlaient du pouvoir de Mopti, des Peuls, avec des comportements et des faits troublants, oubliant que ses électeurs n’ont pas voté pour l’homme d’une ethnie. On a vu du SUDU BABA dans tous les actes, à commencer par son propre Cabinet, qui cache mal son caractère d’exclusion, pour déteindre ensuite sur toutes les nominations, comme s’il s’agissait d’un nettoyage ethnique. Ceux qui veulent faire croire qu’il y a une prédominance bambara aux affaires doivent nous faire le compte des riches du Mali, des châteaux de l’ACI, des fonctionnaires milliardaires, des postes de sinécure attribués, on en finira tout de suite avec le mensonge et l’intox. Nul n’est dupe.

Politique nationale égalitaire

Certaines communautés ont été moins représentées au début dans les appareils de l’Etat, parce qu’au départ, elles avaient refusé « l’école du blanc », préférant parfois inscrire des enfants de leurs captifs. Merci à l’Us-RDA qui a obligé l’éducation universelle, démocratiser l’enseignement sans distinction et discrimination, envoyant des maîtres pour les écoles nomades. Combien de cadres de ces communautés doivent leur instruction à cette politique nationale, égalitaire, fraternelle ?

Une république sérieuse ne se construit pas avec un groupe d’amis

Une république sérieuse ne se construit pas avec des groupes d’amis, de copains, de parents, de courtisans, choisis pour leur appartenance ethnique, linguistique, filiale, ou proximité. Cette camarilla de camaraderie native, ségrégative, d’individus au mérite douteux, qui ont besoin de reprendre une revanche sur la société à travers des promotions discriminatoires, est une négation de la république.

L’heure est grave !

L’heure est grave. Les puissances qui sont entrain de voler nos ressources au Nord (pétrole, or, platine, coltane), depuis 2012, et cherchent à se dédouaner pour continuer à en profiter, ont positionné leurs colonnes de génocidaires aux quatre coins du pays : frontières mauritanienne, ivoirienne, burkinabé et nigérienne, avec des complicités. Ils nous ont privés d’armes et de munitions pendant plus de cinq ans, pour neutraliser même les donzos. Ils ont maintenant surarmé les assaillants avec du flambant neuf et du sophistiqué que garde le personnel des forces spéciales incorporé, et sont prêts à enclencher le génocide bambara… ou peul, en mettant en avant un conflit intercommunautaire. Ils ont les moyens de semer le doute, de créer la zizanie, d’alimenter la provocation avec des Peuls d’ailleurs.

La combine du Général !

La combine, c’est de faire croire que nos frères du Macina ont fait alliance avec Iyad (ou encore des bérets rouges), pour ravager tout sur le passage, écraser Ségou et descendre jusqu’à Bamako ; le tout coordonné par un Général fuyard, qui doit revenir en héros de la fable, sauveur, libérateur de la nation, après l’extermination de toutes les têtes pensantes qui pourraient gêner ou dénoncer ce scénario, cette manigance, cette duperie. Le furtif devenu fugitif passerait pour un Général De Gaulle qui est allé plutôt organiser la résistance, en grand stratège, pour revenir victorieusement, triomphalement, continuer à mentir et berner les esprits fragiles et les crédules. Ouvrez les yeux, sinon nous aurons à le regretter amèrement. Il y a lieu de rester sur ses gardes. Soyons vigilants.

Ko té balitchèlabènen na.

NB: Les intertitres et le chapô sont de la rédaction.

Mohamed Coulibaly
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