Le djihadiste arrêté par les forces françaises au Mali aurait travaillé à la Bac de Grenoble avant de se radicaliser, affirme Le Parisien. Contacté par L'Express, la préfecture nie les faits. En revanche, elle laisse planer le doute sur son passage dans un autre service de police.
Les Français partis combattre au Mali ne sont pas toujours dans le camp que l'on croit: début mars, Djamel, 37 ans, a été fait prisonnier avec une demi-dizaine djihadistes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, au Nord du pays. "J'ai honte de ce qu'il a fait, j'ai honte de ce qu'il est devenu. Depuis que j'ai su qu'il était au Mali, ce n'est plus mon frère. Ce n'est plus un membre de la famille. Il a commis le pire du pire: combattre les troupes françaises alors que c'est la France qui l'a fait grandir, lui a permis d'étudier, de travailler, d'avoir une femme, des enfants...", s'indigne sa soeur dans le Parisien.
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Pourtant, rien ne prédestinait ce franco-algérien, qui a grandi à Grenoble, à un tel destin. Passionné d'athlétisme, l'homme aurait servi un temps dans la police nationale. Selon le quotidien, il a travaillé à la fin des années 1990 à la BAC de Grenoble. "C'est vrai que cela peut paraître hallucinant, lorsqu'on voit ce qu'il est devenu aujourd'hui. Il voulait devenir CRS. Il est resté environ un an au sein de la BAC", reconnaît sa soeur. Selon elle, il a quitté les forces de l'ordre après avoir dû arrêter son frère au cours d'une de ses patrouilles.
Contactée par L'Express, la préfecture de Grenoble affirme que l'homme n'a jamais travaillé à la Bac. Est-il en revanche passé par un autre service de police ? Sur ce point, la préfecture refuse de répondre.
"On ne s'attendait pas à ce qu'il passe à l'acte comme ça"
Il s'installe alors en Haute-Savoie, à Bonneville, où il rencontre sa future femme. Avec elle, il a trois garçons, aujourd'hui âgés de 6, 4 et 1 an et demi. C'est à cette (...) Lire la suite sur lexpress.fr