C'est la voie sans issue. Un nouveau type de leader et de citoyen, le Mali ira mieux. Si l'injustice se généralise d'une telle ampleur, il faut mettre en question la compétence de ceux qui gèrent le système et la passivité de ceux qui y concourent : le peuple. La rhétorique doit cesser. Le Mali n'a besoin que des travailleurs au sens propre du terme et d’une société civile qui veille sur l'exécutif. Nous subissons la négation de la raison.
Le désarroi du peuple malien devient historique. Tout persiste, seulement dans la mauvaise direction. Les raisons sont connues. C'est la mauvaise gestion des affaires ; gestion sans forme ni contenu et déplumée de toute vision, de conviction et de justice. Le Mali n'a souffert que de manque de leadership, une lacune purement endogène due à la promotion de l'ego, des clans, en occultant toute vraie dimension des notions de compétences ou d'intérêt d'Etat. La survie de la nation est à l'épreuve.