Pour mettre en branle toutes les innovations que l’émission Mini Star se propose cette année 2017, en sa 9ème édition, l’initiateur de cette émission de téléréalité, le PDG du groupe Africable, Ismaëla Sidibé, a décidé de confier la coordination générale à M’Baye Boubacar Diarra, précédemment son conseiller.
L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée le jeudi 4 mai au Café des Arts du palais de la culture par le PDG du groupe Africable. Il était accompagné du directeur général d’Africable Télévision, Sory Kaba Diakité, du coordinateur de l’émission Mini Star, M’Baye Boubacar Diarra, et du journaliste Sékou Tangara.
Selon le PDG du groupe Africable, Ismaëla Sidibé, l’émission Mini Star est une émission qu’il a personnellement, comme tant d’autres émissions, écrite. Selon lui, l’idée de Mini Star est partie du constat de l’absence de cadre approprié de rassemblement et de distraction des enfants pendant les grandes vacances. «Nous avons donné la télé, les ordinateurs et les jeux vidéos aux enfants. Nous avons constaté que nous recevons pendant les vacances les enfants venus de la France, de la Côte d’Ivoire et d’autres pays pour assister à Mini Star. Cette année, nous avons décidé de confier la coordination générale de l’émission Mini Star à M’Baye Boubacar Diarra, qui est un grand homme de culture», a déclaré Ismaëla Sidibé.
Le coordinateur général M’Baye Boubacar Diarra a expliqué que l’édition 2017 de Mini Star sera celle de la maturité. Il a annoncé de grandes innovations dans le fond. Parmi ces innovations, à l’en croire, l’accent sera mis essentiellement sur la culture à la citoyenneté, la connaissance du Mali, son histoire, sa géographie et ses institutions. M’Baye Boubacar Diarra a déclaré que les enfants devraient faire face à cette nouvelle épreuve au-delà de l’imitation classique de leur artiste préféré.
L’autre grande innovation, selon lui, est l’extension de l’interprétation de l’artiste imité à son aire culturelle d’origine. «Un enfant qui imite Oumou Sangaré doit être en mesure d’étendre son imitation à d’autres artistes du Wassoulou. Idem pour l’enfant qui choisit Baba Sala, il doit être en mesure d’étendre son imitation à d’autres virtuoses du territoire Songhaï», a souligné M’Baye Boubacar Diarra. Et d’indiquer avoir vu naître Mini Star, «et qu’il est temps de faire le bilan pour avancer».
«Si le PDG du groupe Africable m’a fait appel, c’est pour faire progresser l’émission. Il y a des choses qui se passent à Mini Star qui ne sont pas normales. On ne peut pas choisir un enfant de 7 ans et faire de lui Oumou Sangaré ou Salif Keïta. Ils sont venus pour s’amuser et peuvent être demain des médecins, des avocats. Mais il ne faut pas les obliger à faire d’eux des Salif Keïta ou Oumou Sangaré. Nous voulons que Mini star retrouve son espace de divertissement», a ajouté le coordinateur général.
Selon Sory Kaba Diakité, directeur général d’Africable Télévision, pour un concept comme Mini Star qui est une émission destinée aux enfants, il est bon qu’il y ait un changement qualitatif avec le temps, faire en sorte que l’émission puisse être à hauteur de souhait et répondre aux aspirations des parents, des enfants. C’est dans cette optique que cette année, a expliqué M. Diakité, l’émission a été confiée à M’Baye Boubacar Diarra, précédemment conseiller du PDG du groupe Africable.
«Nous avons jugé important de rajouter cette année pas mal de retouches à l’émission. Les enfants qui viennent nous voir, il y en a ceux qui ne veulent pas forcément devenir artiste. Il est important pour nous de respecter cela, faire en sorte que ces enfants puissent s’amuser de façon saine et respectable», a-t-il déclaré.
Mini Star sous forme de téléréalité allie initiation au chant et à la danse, imitation d’artistes, éducation civique et normale. Les principaux acteurs sont les enfants dont l’âge varie entre 7 et 12 ans provenant du Mali et de la diaspora. À la lumière des éditions précédentes, Mini Star s’impose dans le paysage audiovisuel comme le principal rendez-vous des vacances dédiées aux tout-petits.