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Promotion des TIC : Kigali accuelle le 3è sommet de Smart Africa
Publié le mercredi 10 mai 2017  |  L’Essor
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© Présidence de CI par DR
Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues
Lundi 18 juillet 2016. Kigali. Dans le cadre du 27ème Sommet ordinaire de l`Union Africaine, Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues.
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Le 3è sommet de Smart Africa débute aujourd’hui à Kigali et se poursuivra jusqu’au 12 mai. Le thème choisi pour cette édition est : « le développement de villes connectées en Afrique grâce au pouvoir des technologies de l’information et de la communication ».

Organisée par l’Union internationale des télécommunications, (UIT) en partenariat avec le gouvernement rwandais, cette rencontre de haut niveau se fixe comme objectif de permettre aux participants de débattre et proposer des pistes de solutions ainsi que des actions concrètes visant à promouvoir une utilisation des TIC au bénéfice du développement économique, social et culturel du continent. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta et plusieurs autres chefs d’État et de gouvernement africains prennent part à ce sommet qui rassemble, trois jours durant, 3000 délégués, dont 300 maires de différentes villes africaines ainsi que des acteurs évoluant dans le domaine des TIC de par le monde. «Smart Africa» prévoit différents événements annexes comme le sommet «Smart Women» (femmes connectées) et le forum des villes connectées d’Afrique. Tandis que les jeunes participants bénéficieront d’une plateforme au cours de laquelle ils soumettront leurs idées à des investisseurs technologiques potentiels. Au programme de ce rendez-vous continental pour le développement et la promotion des TIC figurent également des discussions, panels et débats interactifs animés par des experts de haut niveau travaillant dans les secteurs (public et privé) internationaux. Il faut rappeler que l’Alliance Smart Africa, composée de 13 pays membres, a été créée en 2013 lors du sommet «Transform Africa» tenu à Kigali, sous le leadership du président rwandais Paul Kagamé.

Elle a pour but principal de mettre un terme à la fracture numérique entre les pays africains et d’autres régions du monde. Il s’agit également d’assurer le leadership dans l’accélération du développement socio-économique à travers les technologies de l’information et de la communication en Afrique subsaharienne. Toute chose qui passe, notamment par la construction d’une infrastructure capable d’interconnecter les différentes capitales à internet. Une autre vocation de Smart Africa est de faciliter aux différents pays membres, la promotion de la gouvernance numérique, la télémédecine, l’enseignement en ligne etc. Notre pays a déjà entrepris des actions dans ce sens à travers l’élaboration du «Plan Mali numérique 2020», lequel, comporte six grands axes prioritaires : généraliser l’accès aux réseaux et services numériques ; développer la production et l’offre de contenus numériques ; développer et diversifier les usages et services numériques ; développer l’industrie locale du numérique ; constituer le capital humain ; instaurer la confiance numérique.

La réalisation de cette initiative majeure de promotion des TIC dans notre pays devrait permettre la mise en œuvre, d’ici 2020, de 66 actions dont les plus attendues sont la mise en place d’une administration électronique, la pose de 4500 km de fibre optique, la construction du Complexe numérique de Bamako, la construction d’une école d’ingénieurs des TIC, la mise en place des centres d’accueil technologiques etc. Le Plan prévoit aussi de porter la part du PIB du secteur de l’économie numérique de 7 à 12% d’ici 2020 tout en assurant la création de 21.000 emplois supplémentaires. En bref, il vise à faire du Mali un des hubs technologiques en Afrique de l’Ouest, à créer des emplois et faciliter le progrès socio-économique. C’est notre compatriote Hamadoun I. Touré, ancien secrétaire général de l’UIT, qui est le directeur exécutif de «Smart Africa» depuis 2015. Pour lui, l’initiative a pour objectif d’harmoniser les cadres politique, juridique et réglementaire et des codes d’investissement à travers le continent en vue de faciliter la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois soutenus par le développement des compétences. Envoyé spécial
Seydou TANGARA

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