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IBK et le RPM a couteaux tires
Publié le mercredi 10 mai 2017  |  Le Canard Déchaîné
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de clôture des journées parlementaires RPM
Bamako, le 16 janvier 2013 à l`hôtel Radisson Blu. Le RPM a clôturé ses journées parlementaires organisées à l`intention de ses nouveaux élus à L`assemblée nationale
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Se considérant comme marginalisés, dans la gestion du pays, l’écrasante majorité des cadres du RPM (Rassemblement Pour le Mali), le parti au pouvoir, menacent – Du moins, si les choses ne changent pas – de couper les ponts avec IBK. Avant de…



Se considérant comme marginalisés, dans la gestion du pays, l’écrasante majorité des cadres du RPM (Rassemblement Pour le Mali), le parti au pouvoir, menacent – Du moins, si les choses ne changent pas – de couper les ponts avec IBK. Avant de présenter, contre lui, un candidat à la présidentielle de 2018, prévue dans 12 petits mois.

Certes, IBK a, courant 2015, au détour d’une déclaration, annoncé à qui voulait l’entendre qu’il n’avait pas été élu, à la présidentielle de 2013, par le RPM ; mais par les Maliens. Depuis, trop d’eau a coulé sous les ponts du parti, dont les cadres ont tenté de se réconcilier avec leur mentor. Lequel n’a jamais fait mystère de gouverner seul. Ou avec ses proches, sans se référer au bureau politique national de son parti.

En effet, depuis l’investiture d’IBK, en août 2013, les cadres du RPM se sentent « marginalisés » dans la gestion des affaires publiques. Excepté quelques-uns, considérés comme les « fidèles » d’IBK, tous les autres continuent de raser les murs. Ils sont dans les structures du parti, mais le Chef de l’Etat ne leur a encore confié la gestion d’aucune entreprise publique. Ou semi-publique. Ils n’ont été nommés à la tête d’aucun département ministériel, en dépit du nombre toujours croissant des ministres à chaque remaniement ministériel. D’où la colère de l’écrasante majorité des cadres du RPM qui disent « ne plus rien attendre » d’IBK.

Mais la formation du gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, le 11 avril dernier, aura été la goutte d’eau. Qui risque de faire déborder le vase. D’abord, parce que, disent-ils, ce gouvernement a été mis en place. Sans que le Chef de l’Etat ait consulté le président du RPM, « Dr House », pardon Dr Bocari Tréta, ni son secrétaire général.

Ensuite, parce que certains cadres du parti, ministres dans le gouvernement « Van Morrison », ont été virés pour se voir remplacés par d’autres ministres issus d’autres partis politiques, outre que le RPM. Selon nos informations, Mme Sangaré Oumou Bah et Hameye Baby, pardon Mahamane Baby, respectivement présidente des Femmes du RPM et président des Jeunes du même parti, auraient été virés du gouvernement. Sans être consultés, ni par le président de la République. Pour les cadres du parti, ce geste illustre à suffisance le « mépris » d’IBK pour sa formation politique.

Et, enfin, comme si tout cela ne suffisait pas, le RPM n’a, désormais, aucun mot à dire dans la gestion du pays.
Et ces cadres de conclure par un ultimatum : « si les choses continuent comme ça, le RPM n’hésitera pas à présenter un candidat contre IBK en 2018 ».
Oumar Babi


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