Les prix des denrées de première nécessité prennent l’ascenseur

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 10 mai 2017 | Le Canard Déchaîné

© aBamako.com par A.S
Signature de contrats.
Bamako, le 06 mai 2015 le ministre du commerce a signé un contrat de performance entre l’Etat et trois Société.

A quelques jours du début du mois béni du Ramadan, les prix des denrées de première nécessité sont inaccessibles pour l’écrasante majorité des populations. En l’espace de quelques jours, le prix de la viande sans os est passé de 1.700 CFA à 2.500 CFA ; celui du filet de 2.250 à 3.000 CFA.
Quant à l’huile de cuisine, le prix du bidon de 20 litres est passé de 15.000 CFA à 21.000 CFA. Sans transition. Le prix du lait, lui, donne le tournis. « Il est, tellement, cher que je me garde de parler de son prix ! », nous dit-on
D’où l’inquiétude de la population musulmane, qui ne sait plus à quel « Sein » se vouer.

Pour prévenir ces hausses, le gouvernement tente, chaque année, à travers le ministère du Commerce d’endiguer les prix. Soit en subventionnant certaines denrées, soit en octroyant des aides aux bouchers. Mais cette année, rien.
Face à ces hausses vertigineuses, les associations de consommateurs restent muettes. Comme des tombes. Le comble. Surtout, dans un pays où sept familles sur dix peinent à se procurer trois repas par jour.
Requiem !!!!!

Oumar Babi

Commentaires

Dans le dossier