Ils étaient sept à être poursuivis pour association de malfaiteurs, vols qualifiés, coups et blessures volontaires et jeux de hasard devant la Cour d’assises, dans ce qu’il convient désormais d’appeler le dossier de la bande de Bourama Tambadou dit Gambien. Les prévenus peuvent dirent merci, car, faute de preuves, la Cour les a purement et simplement blanchis.
Au rôle de la Cour d’assises de Bamako, dans son audience du 28 mai 2012, figurait un dossier d’association de malfaiteurs, vols qualifiés, coups et blessures volontaires et jeux de hasard.
Selon l’arrêt de renvoi de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, en date du 18 octobre 2011, les sieurs Jedany Traoré, Tambadou dit Gambien, Yacouba Dembélé, Mohamed Traoré, Youssouf Boré, Tahirou Traoré et Karamoko Goïta avaient constitué un groupe de travail ayant pour but les jeux de hasard.
C’est ainsi qu’ils ont loué le véhicule de transport de Karamoko Goïta pour faire des opérations de jeux au niveau des foires des villages, dépossédant les paisibles citoyens de leur argent. En plus de cela, toujours selon l’arrêt de renvoi, dans la nuit du 16 février 2011, entre Koni et Djoforongo, commune rurale de Sanando, cercle de Baraouéli, ils ont monté d’un cran dans le banditisme, en interceptant les différents véhicules et mobylettes de passage sur la voie publique et en dépossédant leurs propriétaires de fortes sommes d’argent, tout en tirant des coups de feu occasionnant des blessures à certains passagers innocents.
Ces faits, qui sont prévus et sanctionnés par les articles 175, 252, 253, 207 et 186 du Code pénal, n’ont pas pu être prouvés par la Cour dans son audience du 28 mai. Les juges ont donc décidé de la relaxe pure et simple des prévenus, faute de charges réelles contre eux.