Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

BMS : Des motifs de satisfaction
Publié le jeudi 11 mai 2017  |  Le 22 Septembre
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature d`une convention entre la BMS et BIDC au Ministère de l`Economie et des Finances
Cérémonie de signature d`une convention entre la BMS et BIDC au Ministère de l`Economie et des Finances le 7 Février 2017. Photo: Babaly Ba, Directeur Général de la BMS-SA
Comment


Avec un total bilan de plus de 600 milliards de FCFA, la Banque Malienne de Solidarité bat son propre record




La Banque malienne de solidarité (BMS) a tenu, le mardi 9 dernier à son siège, la 52eme session de son Conseil d’administration. La rencontre était placée sous la présidence de Dr Bocari Tréta, PCA de la banque. Il avait à ses côtés, le Directeur général de la BMS-sa, Babaly Bah, et l’ensemble des administrateurs.
Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit entre autres de l’exécution du budget 2016 ; du rapport d’activités de la BMS, pour l’année 2016 à soumettre à l’Assemblée générale ordinaire ; du rapport des Commissaires aux comptes sur l’arrêt des Etats financiers et la proposition d’affectation du résultat 2016.
En effet, malgré un contexte socio-économique assez difficile de notre pays, l’exercice 2016 de la banque a été marqué par des actions qui représentent pour son directeur général, des vrais motifs de satisfaction. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de les rappeler au cours de sa présentation du bilan financier de la BMS. « Pour la première fois, le total bilan a dépassé les 600 milliards de FCFA. Le réseau de la banque totalise aujourd’hui 530 milliards qui ne sont pas négligeables. » Selon Babaly Bah, au niveau des crédits, la banque a fait un bond qualitatif de 219 milliards pour se situer à 335 milliards de FCFA pour un bénéfice net de 4 milliards 692 millions de FCFA.
Au terme de 12 mois d’exploitation tous les indicateurs de la banque sont au vert. En témoignent les chiffres : le total bilan de BMS SA s’est établi à la date du 31 décembre 2016 exactement 618 milliards de FCFA contre 419 milliards de FCFA pour l’exercice précèdent, (décembre 2015), soit une augmentation de 119 milliards de FCFA. Les ressources sont passées de 367 milliards de FCFA, en 2015 à 532 milliards de FCFA en décembre 2016, avec une croissance de 165 milliards de FCFA où 45%. Les dépôts clientèle se sont chiffrés à 375 milliards de FCFA en fin 2015 269 milliards de FCFA en fin 2015, soit une hausse de 106 milliards de FCFA ou 39%.
Pour ce qui concerne les emplois, ils ont connu une augmentation de 124 milliards de FCFA soit 43%. Établissant à 413 milliards de FCFA en 2016 contre 289 milliards de FCFA pour 2015. La clientèle de la banque s’est élevée à 335 milliards de FCFA à décembre 2016 contre 219 milliards de FCFA en décembre 2015, soit une augmentation de 116 milliards de FCFA ou encore 53%. Le produit net bancaire a connu une hausse de 53% se chiffrant à 19 milliards en 2016 contre 10 milliards, l’année précédente. Quant aux charges, ils se chiffrent à 4 692 millions de FCFA en 2016 contre 3 591 millions en 2015, soit une progression de 1 101 milliards de FCFA où 31%.
Pour le PCA de la BMS, Bocary Tréta, ces opérations ont été rendues possibles grâce à plusieurs actions positives entreprises. Il s’agit notamment de la fusion absorption de la BHM-SA par la BMS-SA ; le changement de mode de gouvernance, en passant du système PDG, DGA à celui de PCA, DG, l’achèvement de la construction du siège de la banque et l’aménagement à son sein du personnel des deux banques, la mobilisation de deux lignes de financement auprès de l’UMOA, l’une à hauteur de 10 milliards de FCFA, obtenue auprès de la banque CRRH-UEMO et l’autre, de 6, 5 milliards de FCFA obtenue par AfrexiBank, une filiale de la BAD.
En ce qui concerne les perspectives de la banque, les administrateurs se sont mis d’accord sur la poursuite des grandes orientations de 2016 ; à savoir, le soutien aux institutions de microfinance, le financement des investissements importants de la clientèle à travers les lignes de crédits, le financement des PME/PMI, le soutien à la filière coton, les BTP, l’énergie, les hydrocarbures, le commerce général, les mines et de l’habitat.
Il faut souligner qu’au-delà de la bonne santé financière, la banque s’est progressée au plan physique avec entre autres, l’ouverture d’une succursale en Côte d’Ivoire et deux nouvelles autres agences au Mali, dont l’une à Bamako et l’autre à Sélengué.

Mohamed Naman Keita
Commentaires