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Hommage à Bob Marley : le pelé du reggae
Publié le jeudi 11 mai 2017  |  Info Matin
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«J’ai commencé en pleurant » ainsi s’exprimait un homme dont le combat, le talent ont fait de lui l’une des plus grandes superstars du monde. Bob Marley, puisqu’il s’agit de lui, s’est éteint le 11 Mai 1981 à l’âge de 35 ans 3 mois et 5 jours. Cette date fatidique est restée plutôt symbolique dans le monde du reggae et de la pop musique pour ses nombreux fans à travers le monde, qui en profitent, d’ailleurs, pour rappeler l’homme à travers méditations, conférences débat, Sound system ou session de nyanbingui (musique à base de percussion rasta).

Bob Marley, faut-il le dire, fascinait le public. Sur scène, il rayonnait, en privé, il était mystique et mystérieux. Toute la vie de Bob Marley était hors du commun.
Né en Nine-Miles à la Paroisse de St/Ann le 6 Février 1945, Marley était le fils d’une jeune Jamaïcaine noire, Cedella Malcolm, issue d’un milieu rural et d’un officier Britannique blanc, le capitaine Norval Sinclair Marley appartenant au British West Indies Regiment (pour la petite histoire), Bob Marley n’a jamais été reconnu par sa famille paternelle qui prit d’ailleurs l’engagement de le déshériter).
Enfant, il fut élevé dans la cour de son grand père Omeriah Malcolm qui lui apprit l’importance de la cellule familiale. Bob fut aussi influencé par Marcus Garvey, figure emblématique du mouvement Rasta et qui défendait l’égalité sociale et la dignité des Noirs en Jamaïque.
A l’âge de 5 ans, il fut enlevé par son père qui le ramène en Kingston, et l’abandonna entre les mains d’une vieille dame. Un an plus tard, sa mère Cedella (affectueusement Ciddy) alla le récupérer et l’inscrivit à l’école. 10 ans plus tard Bob Marley rassemblera tout ses matériels didactiques et venait les remettre à sa maman afin qu’ils servent d’autres personnes puisque pour lui, l’école de Babylon (celle des Blancs) ne lui apprend que des recettes. Il disait d’ailleurs que «s’il allait à l’école, il allait devenir imbécile». Ainsi il alla s’essayer dans le métier de soudure.
Un jour, alors qu’il travaillait, un fragment de métal en fusion le toucha à l’œil et se fut la fin de sa carrière de soudeur. Il expliqua à sa mère qu’il se sentait plutôt soulager, parce qu’il allait pouvoir se concentrer sur sa carrière musicale.
Ainsi allait-il, de temps en temps, suivre les séances de répétition de Joe Higgs, un célèbre homme du ghetto, qui apprenait aux jeunes l’harmonie musicale. C’est chez Joe Higgs que Bob Marley fit la connaissance de Peter Tosh et de Bunny Wailer, ensemble ils formeront un groupe: les Wailers.
Mais bien avant Bob Marley avait fait des singles «Judge Note » «One cup of coffee » et «terroir». Avec Tosh et Bunny Wailer, ils enregistrent «Simmer down» en 1964 chez sir Coxsonne Dodd du studio One.
En 1966, il se maria avec Rita Anderson, l’une des trois choristes du Groupe et eurent leur premier enfant en 1967, Ziggy Marley. Les Wailers ont travaillé dans beaucoup de studio Jamaïcains avant de signer chez Island Records de Chris Blackwell en 1972.
Le patron de Island Records fut rapidement convaincu par les nouvelles compositions des Wailers au point de leur offrir mille (1000) livres d’avance sur leur premier album «Catch a Fire» en 1972 et plus tard « Burnin» 1973 ; « Natty Dread » 1974.
En 1975, intervint la séparation du Groupe qui deviendra «Bob Marley and the Wailers». Sortiront ainsi « Rastaman Vibration » en 1976 ; «Exodus» 1977 ; «Babylon By Bus» 1978, «Kaya» 1978, «Survival» 1979, «Uprising » 1980.
Bob qui a tant chanté l’Afrique et les Africains a toujours nourri l’ambition de faire un pèlerinage à Zion (l’Afrique). Il visita l’Ethiopie en 1978, le Gabon 1980, le Zimbabwe 1980 pour les festivités marquant la célébration de la proclamation de l’indépendance de ce pays. Pour l’occasion Bob affréta un bœing 707 pour transporter une sono de trente-cinq mille watts (35 000w), douze (12) techniciens. Au total vingt une (21) tonnes de matériels pour un budget d’un quart de million de dollars US que Bob paya de sa poche.
Auparavant, l’association Amandla luttant contre l’Apartheid le sollicita pour un concert, Bob accepta et versa les recettes au compte de l’association.
Bob avant sa mort, reçu une médaille à New York au nom de l’ensemble de la délégation du Tiers-monde aux Nations Unies, une récompense pour son combat en faveur des peuples opprimés.
En Jamaïque, il a été distingué de la médaille OM (Ordre de mérite) l’une des plus hautes distinctions du pays. Aussi des nouveaux billets de banque devraient être frappés de sa photo. Son buste orne plusieurs rues des villes de la Jamaïque.
Bob a toujours eu cette passion pour l’Afrique. A un journaliste qui le surnommait le «Pape du reggae», Bob lui répondait q’il préférait «le Pelé du Reggae », marquant ainsi l’emprunte Africaine de son talent, Pelé étant reconnu, Roi du football, à travers le monde.
En partenariat avec l’ANASER, le MOURASMA, l’organisation représentative des Rastas du Mali, organise à partir du 9 mai des séances de sensibilisation sur la circulation routière dans les gares routières et devant des établissements scolaires du District de Bamako.
Le jeudi 11mai au Musée National du Mali, Concert live avec Koko Dembélé Aziz Wonder ; Dread Lam falou .Frika ; Daouss ; BBS. Jamil Salia ; Capitaine Chcha et plus d’une dizaine autres artistes .Buffet: I TAL (nourriture naturelle rasta)
Une toute petite phrase de Bob pour illustrer toute sa pensée : «Je suis, ce que je suis et pas autrement» JAH RASTAFARY

Baba DIARRA dit «RAS BABINA», Secrétaire général ; Radio Bamakan babinadiarra@yahoo.fr
Gaoussou DIALLO dit «RAS DIAL», Secrétaire à la communication du
MOURASMA
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