Les syndicats signataires de l’accord du 15 octobre 2016 qui ont obtenu gain de cause à leurs revendications se trouvent dans la dynamique de sauver l’année scolaire en cours. Du moins, c’est ce qui ressort des propos de certains enseignants qui se sont exprimés après l’accord conclu entre les deux parties.
Gouvernement et syndicats d’enseignants signataires de l’accord du 15 octobre 2016 sont parvenus à accorder leurs violons autour des revendications du corps enseignant du fondamental et du secondaire. L’accord ainsi obtenu a permis la reprise des cours dans ces deux ordres d’enseignement.
Des enseignants interrogés au sujet du sauvetage de l’année scolaire donnent leurs avis.
S H T est enseignant au groupe scolaire du Quartier Mali : « Maintenant que nous avons obtenu gain de cause par rapport à nos revendications, nous nous attelons à sauver l’année scolaire en cours. Je peux dire que la dynamique est engagée dans ce sens dans la mesure où les compositions du 3e trimestre se sont tenus du lundi 8 au mercredi 10 mai dernier au fondamental. Tout porte à croire que cette année scolaire sera sauvée».
Même remarque chez cet autre enseignant au Lycée Kankou Moussa de.
«Nous, enseignants, partageons le souci des élèves et parents d’élèves. C’est de sauver l’année en cours. Avec cette reprise effective des cours, on peut rattraper le temps perdu et mettre les choses en ordre. Ce sont les défis que se sont lancés les enseignants pour qui le sort des élèves constitue le leur. Appel est lancé aux parents d’élèves à veiller sur leurs enfants afin de les amener à suivre les cours de façon assidue. C’est le seul combat qui vaille aujourd’hui pour sauver l’année scolaire 2016-2017», a renchéri notre interlocuteur.
Du côté du Ministère de l’Education nationale, l’heure est à la mobilisation des acteurs pour faire de cette année scolaire une réussite. Les autorités du département de tutelle entendent jouer toute leur partition pour respecter les closes de l’accord signé avec les syndicats d’enseignants. C’est une question de principe pour le département d’Education pour sauver l’école malienne d’autres saignées, a dit un haut cadre du Ministère de l’Education nationale ayant requis l’anonymat.
En tout cas, tous les acteurs s’engagent pour faire réussir l’année scolaire en cours. «Pour nous, aucun sacrifice n’est de trop», a conclu notre interlocuteur rencontré au département de l’Education nationale.