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Daha Keita, secrétaire général de la jeunesse section III RPM : « Notre soutien à IBK pour 2018 est intact »
Publié le vendredi 12 mai 2017  |  Le Pouce
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En sa qualité de secrétaire général de la jeunesse RPM en commune III du district de Bamako, le juriste de formation, Daha Keïta, non moins secrétaire chargé des questions judiciaires et des droits de l’homme au sein du bureau national de l’union des jeunes du RPM, invite la direction du parti à s’impliquer davantage dans la gestion de la crise qui sévit au sein de cette circonscription électorale. Se confiant à votre serviteur, il parle de la situation de sa structure, donne ses impressions par rapport au nouveau chef du gouvernement et se penche sur les préparatifs de 2018.

Le Pouce : Comment se porte la jeunesse RPM de la commune III ?
Daha Keïta,
« Aujourd’hui, la jeunesse de la section III se porte à merveille. Nous étions préoccupés par des problèmes qui concernaient le bureau de la section même. Il faut savoir qu’au sein de la section d’un parti, les jeunes et les femmes constituent les ailes. C’est dire que lorsque la section va mal, ça va de soi que ces deux structures le sentent. Indépendamment de cette situation, la jeunesse a essayé de créer un plan de sortie crise pour que la commune ne puisse restée sous l’influence du tâtonnement et de l’impasse. La commune III du district de Bamako a une certaine responsabilité et une image à sauvegarder par rapport au processus politique et démocratique au Mali. Compte de l’enjeu politique et les structures étatiques que la commune abrite notamment la présidence de la République, et la cité administrative, nous nous sommes dits que ce n’est pas une circonscription électorale à négliger. On a décidé de se donner la main et d’aller vers des personnes ressources qui peuvent être utiles pour cette commune. Notre devoir, c’est d’œuvrer avec détermination pour une section apaisée. Notre souci, c’est de voir le parti s’agrandir. Nous voulons voir le parti couronner de succès au niveau de notre section créer des jaloux dans les cinq autres communes de la capitale. A Bamako, bien qu’elle soit la plus petite, la commune III est une commune pilote qui a ses ambitions et qui veut de l’avant au sein du parti. C’est pourquoi, nous y croyons fermement et nous n’abandonnerons jamais ce combat. Nous allons poursuivre ce combat pour créer des synergies nouvelles pour qu’en 2018, il ne puisse pas eu avoir de doute à la réélection de notre cher camarade Ibrahim Boubacar Keïta ».



Le Pouce : Quelle lecture faites-vous de la désignation de M. Abdoulaye Idrissa Maïga au poste de Premier Ministre ?
Daha Keïta,
« Je m’inscris dans la droite ligne du parti. C’est u camarade du parti, un militant de premières heures. Nous approuvons sa nomination pour conduire à bon port l’action gouvernementale. C’est l’occasion pour nous de lui adresser nos vives et chaleureuses félicitations et l’exhorter à raffermir les liens d’amitié et de coopération afin que le Mali puisse sortir de l’ornière. Nous l’encourageons à élargir ce panel de concertation avec les principaux acteurs de la vie socioprofessionnelle du pays et compris les partis d’opposition. Le Mali est un pays commun. Nous sommes tous interpellés par rapport à la bonne santé et à vitalité de l’économie malienne. Notre pays qui sort d’une grande crise a besoin de la participation de tous pour se stabiliser. Nous pensons que la venue de ce premier ministre issu de la majorité présidentielle, est notre souhait. Nous le soutenons fermement dans sa politique de relance de l’économie pour le bonheur de tous les maliens, qui est un crédo si cher au président de la république. Nous pensons qu’avec Abdoulaye Idrissa Maïga, il y aura des perspectives nouvelles et avec les négociations qui sont en cours un peu partout, on va pouvoir réussir à désamorcer la crise pour permettre au pays de repartir sur de bonnes bases ».

Le Pouce : Comment la jeunesse RPM préparent les élections présidentielles de 2018 ?
Daha Keïta,

« Bien que des difficultés sont réels, nous sommes conscients des défis à relever. Nous nous préparons en conséquence. Tout comme au niveau de l’état-major du parti, la commune III est en train de se donner les mains. L’heure est à la réconciliation. Même l’autre jour, j’ai contacté le secrétaire général de section III RPM, Bomboté, pour lui faire de mes intentions par rapport à la gestion de cette crise qui sévit au niveau de la section. Nous, jeunes, sommes tous interpellés, car il y a le feu à la maison, tous les membres sont concernés de façon directe ou indirecte. Pour que nous puissions nous sentir à l’aise, il faut que la paix règne dans la famille. L’heure est à la vérité. Mon souhait le plus ardent est que le bureau politique national doit prendre toute sa responsabilité et s’investir davantage et dire ce qui a lieu de dire. On ne peut faire des omelettes sans casser des œufs. Aujourd’hui, on sait où se trouve les racines du mal. On est obligé d’aller avec, puisque nous sommes des camarades. 2018 se prépare dès maintenant. Dans notre plan de relance des activités de la jeunesse RPM en commune, on a initié de rencontrer toutes les sous-sections à problèmes. Après, il y aura une réunion des secrétaires généraux des sous-sections pour diligenter notre vision. Le tout sera bouclé par une rencontre avec le reste du bureau pour asseoir un véritable système rambot et permettre ainsi à la commune trois puisse comme dans sa tradition d’antan donné le ton. 2018 peut être facile tout comme ça peut ne pas l’être. Le succès dépendra de la bonne volonté, du travail abattu depuis à la base. C’est-à-dire à commencer par les comités, les sous-sections, les sections, les coordinations et le bureau politique national. A notre niveau, nous allons essayer de redonner corps à ces comités et sous-sections qui sont restés moribonds. La commune III va créer un plan inédit. Nous allons multiplier les meetings. Il faut préciser que nous ne pouvons pas exécuter seuls certains programmes. Car, nous nous sommes dans une structure organisée. Pour ce faire, il faut consulter la structure hiérarchique au niveau national pour gérer des questions de financements. Déjà, à ce niveau, on s’y attèle auprès des personnes ressources pour concrétiser nos actions. Notre soutien à IBK pour 2018 est intact. Nous sommes conscients de l’enjeu qui nous attend. Au moment opportun, nous allons le faire sortir à visage découvert pour que le citoyen lambda comprendre le travail rambot que nous abattions en commune III. Il faut aider le président IBK a démontré au peuple tout ce qu’il fait pour le pays. Il nous faut une solide communication pour sensibiliser la population contre les tentatives déstabilisatrices. Ceux qui font croire que le régime, sont supposés être des vrais détracteurs à mettre d’état de nuire. Il ne sert à rien à vilipender et vouloir détruire le pays par les rumeurs. Force est reconnaitre que ce gouvernement est en train de travailler. Ce n’est pas parce que nous sommes au pouvoir que nous disons que tout est rose, mais il ne faut pas tout peindre en noir. C’est méchant d’ignorer tous les efforts qui se font en matière de diplomatie et les retombées des visites du chef de l’Etat, pour un Mali prospère ».

Propos recueillis par Jean Goïta
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