Pour informer et sensibiliser les femmes de média et leaders d’opinions sur le régime d’Assurance Maladie Obligatoire et celui de l’assurance volontaire de l’INPS, Oumar Sangaré, conseiller technique à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie(CANAM) a tenu une communication le jeudi 11mai dernier à la Maison de la Presse. C’était en présence de Maïmouna Hélène Diarra, représentante des associations des femmes de media et de beaucoup d’autres personnalités.
La porte parole des bénéficiaires de cette formation, Maïmouna Helène Diarra, dira que cette journée de sensibilisation à l’intention des femmes de média a été organisée afin de briser la méconnaissance sur les assurances maladie obligatoire et volontaire de la CANAM et de l’Institut Nationale de Prévoyance Sociale (INPS).
Le principal conférencier, Oumar Tiémoko Sangaré, dira, à l’entame de son intervention, que le régime d’assurance maladie obligatoire institué par la loi N°09-015 du 26 juin 2009 à pour but de couvrir les frais des soins de santé inhérents à la maladie et à la maternité des assurés et des membres de leur famille. Selon lui, les principes qui sous-entendent l’AMO sont, entre autres, l’unicité du régime, le caractère contributif, la mutualisation des efforts et du risque.
Il fera savoir que sont assujettis au régime AMO, particulièrement, les fonctionnaires civils de l’Etat et des collectivités territoriales. A cet effet, à la lumière de sa communication, il ressort que les taux de cotisation sont de 4,48% pour l’Etat employeur, 3,50% pour les employeurs privés, 3,06% pour les fonctionnaires et salariés 0, 75% pour les pensionnés ainsi que 6, 56 % pour les assurés volontaires de l’INPS.
A ses dires, l’AMO donne droit à la prise en charge des frais relatifs aux risques faibles ou de petits risques au nombre desquels, l’hospitalisation avec intervention chirurgicale. Dans cette dynamique, il précisera que les maladies n’entrant pas en ligne de compte dans le cadre de la prise en charge par l’AMO sont les maladies et interventions gratuites (césarienne, traitement de la lèpre, de la tuberculose, vaccination dans le cadre du PEV, AVR) ainsi que les évacuations sanitaires à l’extérieur, les cures et d’autres maladies du même genre.
Selon lui, le régime AMO assure la prise en charge des frais d’hospitalisation à 80% et ambulatoires à 70%. « Pour bénéficier de la prise en charge de l’AMO, l’assuré paye un ticket modérateur qui est de 20% ou 30% des frais de soins pour l’hospitalisation ou pour l’ambulatoire », a-t-il précisé.
A la suite de son exposé, M. Sangaré a répondu à toutes les questions posées par les participantes sur les contours de ces deux régimes.
Par Fatoumata Coulibaly (Stagiaire)
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