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Abdoulaye Niang : « Si être 1er ou 2ème producteur de l’or ne te permet pas d’en bénéficier, mieux vaut être le dernier et garder ses réserves »
Publié le lundi 15 mai 2017  |  Le Flambeau
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de la Société civile sur l`observation de l`Accord de Paix.
Bamako, le 29 juin 2016 à la Maison des Ainés. Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) a, en partenariat avec d`autres organisations de la Société Civile, organisé avec l`appui technique de l`Institut National Démocratique (NDI) et l`USAID, un atelier sur l`élaboration d`un chronogramme des activités d`observation, de veille, d`alerte et les outils de monitoring de l`Accord de Paix.
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Invité de l’espace d’échange Carrefour d’Opinion “Faso Baro’’ initié par le Réseau des Jeunes pour la Paix au Mali (RJPM) le samedi 6 mai 2017, le Professeur Abdoulaye Niang s’est prononcé sur la gestion des ressources et notamment le rapport 2016 de la Banque Mondiale sur les perspectives du marché des matières premières qui placent désormais notre pays au rang du 4ème pays producteur d’or derrière le Soudan.

Selon le Directeur exécutif du Centre Senè d’études stratégiques sur le Co-Entrepreneuriat et Joko Ni Maaya, ce nouveau classement de la Banque Mondiale qui indique que le Soudan a produit en 2016, 82 tonnes d’or, contre 53 tonnes pour le Mali n’est pas un sujet alarmant sur lequel il faut s’attarder. Il pense même que c’est une bonne nouvelle dans un pays où les sociétés étrangères règnent en maitre.



« On nous apprend maintenant que depuis 2012 le Soudan dépasse le Mali en termes de production aurifère. Si être 1er ou 2ème producteur de l’or ne te permet pas d’en bénéficier, mieux vaut être le dernier et garder ses réserves. Ainsi, elles peuvent être utilisées comme il le faut au moment venu ; au lieu de prendre des miettes aujourd’hui», a-t-il soutenu sans détour.

Il a dénoncé la mauvaise répartition des ressources naturelles dont les populations locales ne bénéficient même pas les 5% des productions. Des populations qui ne peuvent pas faire d’agriculture et dont les terres sont occupées par les multinationales de toutes sortes. Selon lui, il faut prôner la vision co-entrepreneuriale et de globalisation définissant les règles de rétention de richesse.

Le professeur a profité de ce créneau citoyen pour inviter la jeunesse malienne à faire de l’intégrité morale un objectif primordial de la vie pour la préservation des ressources et l’unité dans l’action.

Mamadou dit M’Baré FOFANA
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