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Enseignement Supérieur : vers une année blanche ?
Publié le mardi 16 mai 2017  |  confident
Congres
© aBamako.com par A S
Congres International de cardiologie
Bamako, le 02 mars 2017 le Congres International de cardiologie a eu lieu au Radisson Blu
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Cela fait déjà bientôt deux mois que le Syndicat national de l’enseignement (CEN-SNESUP), est en cessation de toutes activités pédagogiques. A cet effet, c’est avec la peur au ventre que les étudiants s’interrogent, si oui ou non l’année universitaire 2016-2017 pourrait être sauvée. Surtout que, le syndicat semble être prêt à tout pour la satisfaction totale de l’intégralité des 7 points de revendications soumis aux autorités universitaires.
Aux dires du Dr Oumar Guédiouma Traoré, porte-parole du CEN-SNESUP, ils ont été reçus par le PM AIM par rapport à la grève illimitée en cours, « Il nous a demandé de faire des efforts par rapport au point de blocage qui est aussi le plus important pour nous. Il s’agit notamment de l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur », nous a-t-il confié. Selon lui, le PM aurait également instruit au département de prendre les dispositions pour les recevoir afin de trouver un consensus. Et d’affirmer qu’ils attendent la réaction du département en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique pour disposition à prendre.
Dans les rangs des étudiants, l’inquiétude va grandissante. En tout cas, les témoignages reçus auprès de ces derniers le prouvent aisément. Selon Bakary Bréma Koné, étudiant en 6ème année médecine à la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) de l’USTTB, la situation est très critique. « C’est exactement le jour où nous devons commencer les examens partiels à la FMOS, que la grève a débuté. On espérait qu’une solution rapide allait être trouvée, mais hélas, la situation ne fait que s’empirer », s’est-il désolé. Pour le jeune Koné, les autorités doivent tout faire pour éviter une autre année blanche, soit la deuxième au cours de sa promotion.
A la suite de ce dernier, nous avons reçu plusieurs autres témoignages allant dans le même sens. « Nous avons comme l’impression que les autorités maliennes se moquent de notre avenir. On voit bien qu’il ne s’agit pas de l’avenir de leurs propres enfants. Si non, comment peuvent-elles être autant négligentes face à cette situation », nous confiera Mariam S, étudiante en licence à la faculté de droit public (FDPU). Un étudiant du bureau de coordination de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), ayant requis l’anonymat, dira que madame le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique est très engagée pour la résolution de la situation. A en croire ce dernier, au vu des efforts abattus par les autorités, les syndicalistes doivent revoir leur position.
Les points de revendications et l’état des négociations
-Point 1. La signature immédiate du rapport de la Commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs (DESACCORD)
-Point 2. L’intégration immédiate dans la Fonction Publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ACCORD)
-Point 3. L’adoption immédiate du nouveau statut « Enseignant-Chercheur » avec : - les 04 fonctions (Assistant/Attaché de Recherche, Maître Assistant/Chargé de Recherche, Maître de Conférences/Maître de Recherche, Professeur/Directeur de Recherche) ; - les charges horaires actuelles en semestre ; - la transposition des Assistants/Attachés de Recherche Docteurs dans le corps des Maîtres Assistants/Chargés de Recherche. (ACCORD PARTIEL)
-Point 4. La nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition (ACCORD)
-Point 5. Le rétablissement immédiat et effectif du fonds « Études et Recherche » conformément au Protocole d’accord du 13 mai 2016 (ACCORD)
-Point 6. Le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG (ACCORD)
-Point 7. L’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire (ACCORD)
Il faut rappeler que Sur les 7 points de revendications, 5 ont été d’ores et déjà pris en compte, 1 point a fait objet d’accord partiel, mais c’est l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs qui fait objet de désaccord pour le moment.
KANTAO Drissa
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