Dans le cadre de la célébration des journées culturelles de l'Europe, le chef de la délégation de l'Union Européenne au Mali, Alain Holleville a animé une conférence-débats le vendredi 12 mai dernier à la Faculté de Droit Privé (FDPRI) sur la colline de Badalabougou. Le conférencier a expliqué aux étudiants présents, les enjeux, les défis et les perspectives de l’Union Européenne 60 ans après la signature du traité de Rome. C’était en présence du Doyen de la FDPRI, Daouda Sacko.
Après les concerts à l’Institut Français du 10 et 11 mai, suivis d’une conférence de presse, le tout organisé dans le cadre de la célébration des journées culturelles de l’Europe, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Alain Holleville a animé le vendredi dernier, une conférence-débats à la Faculté de Droit Privé (FDPRI) autour du thème : « 60 ans après le traité de Rome : les enjeux, défis et perspectives de l’Union Européenne ».
Plusieurs dizaines d’étudiants, de professeurs et de journalistes ont pris part à cette conférence qui s’est tenue sur la ‘’colline du savoir’’ à Balabougou, dans les locaux de la FDPRI.
Dans ses propos introductifs, le conférencier Alain Holleville, a rappelé que la construction européenne prend sa source dans la déclaration de Robert Schuman en date du 09 mai 1950 faite à Paris. Selon lui, à la fin de la seconde guerre mondiale, les européens étaient en quête d’une paix et d’une stabilité durables pour conduire les peuples d’Europe vers une prospérité. Et la signature du traité de Rome par les dirigeants des six nations constitue, d’après lui, une étape majeure pour la marche de l’Europe vers la construction de la communauté européenne apaisée et prospère.
A en croire Alain Holleville, l’Union Européenne est une communauté très dynamique qui, au départ n’était constituée que des pays d’Europe occidentale. Avant de s’ouvrir aux pays de l’Europe de l’Est après la chute du mur de Berlin, symbole de la fin de la guerre froide et de la dislocation de l’Union soviétique, a-t-il souligné. Avant d’ajouter que l’UE était composée de 28 Etats avant le retrait de la Grande Bretagne le 23 juin 2016 par voie référendaire.
Toute chose qui dit-il, a poussé certains observateurs à formuler des critiques contre l’UE dans sa gestion des préoccupations quotidiennes des citoyens. Pour lui, cela a été un signal assez fort pour les dirigeants de l’UE qui travaillent désormais pour renforcer l’union des 27 Etats. Malgré les difficultés estime-t-il, l’Union Européenne est un modèle de communauté qui doit inspirer les autres nations de la planète à travailler davantage ensemble pour la paix et la prospérité. Mieux dit-il, l’Union Européenne joue un rôle de premier plan dans les relations internationales et la résolution des problèmes du monde contemporain.
Sa diplomatie, affirme-t-il, est très active et impliquée dans tous les dossiers importants de l’heure comme la situation en Syrie, en Ukraine, en Irak, au Congo et au Mali. Des pays où l’UE intervient dans le domaine du développement social, de l’aide humanitaire, de la sécurité et du maintien de la paix.
A cet effet, l’Ambassadeur Alain Holleville a rappelé que l’UE a aidé le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel après le putsch militaire du 22 mars 2012 et prend part activement à la stabilisation du Mali et le maintien de la paix. Il a aussi signalé la présence actuelle de certaines missions de l’Union Européenne au Mali comme la mission européenne de formations des forces armées maliennes (l’EUTM et l’EUCAP Sahel-Mali).
Aoua Traoré