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Ministère des affaires étrangères : Apres trois jours de grève, nouveau débrayage pour quatre jours
Publié le mardi 16 mai 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A S
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA s`est tenu à Koulouba le Dimanche 16 Avril 2017. Photo: Koulouba
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Après son mot d’ordre de grève de 72 heures, Le Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (SYLTAE) entame une grève de 96 heures à compter de ce mardi 16 mai 2016. La décision a été prise au cours de l’assemblée générale extraordinaire du syndicat tenue le lundi 15 mai 2017, dans la salle de conférence du département.
L’objet de cette rencontre était de concerter la base concernant la ligne de conduite à tenir par rapport au préavis de grève de quatre jours. Ainsi, les travailleurs ont demandé au syndicat le maintien du mot d’ordre d’arrêt de travail.
Malgré leur entretien le vendredi passé avec la Commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration de l’Assemblée Nationale, le bureau du SYLTAE a décidé d’aller en grève car, selon le syndicat, le gouvernement continu dans son indifférence par rapport à la situation qui prévaut au département. Selon les travailleurs du ministère des affaires étrangères, après un arrêt de travail de trois jours, les lignes n’ont pas du tout bougées au département. Les travailleurs sont décidés à obtenir gain de cause dans leurs revendications. C’est dans cette optique qu’ils ont décidés d’observer encore 96 heures de grève à partir du mardi jusqu’au vendredi. Une grève de quatre jours dont le préavis a été déposée le vendredi passé et qui a été soutenu à l’unanimité, lors de l’assemblée générale extraordinaire d’hier. En outre, la base a exhorté le bureau de maintenir le mot d’ordre de grève qui sera observé par l’ensemble des travailleurs du département central, des missions diplomatiques et consulaires. « Tant que le gouvernement ne propose pas quelque chose de concret, nous n’allons pas lever le mot d’ordre de grève », précisent les membres. Plus loin, ils diront, qu’ils ne veulent pas entamer une nouvelle négociation, mais qu’ils veulent du concret. Par ailleurs, ces différentes grèves font suite au non respect du gouvernement de ces engagements issus du procès-verbal de conciliation du 9 mars 2017, notamment la mise en place de deux commissions, soit deux semaines après et qui devraient se pencher et travailler sur les points qui ont fait l’objet d’accord entre les deux parties dont l’évaluation est prévue pour le mois de juin.
Ousmane Baba Dramé
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