Le favori des élections en France est suivi de près au Mali. Notamment au sein de YELEMA où le maire Boubacary Dicko est confiant sur l’avenir de son mentor.
Ce n’est un secret pour personne désormais : Moussa Mara est un potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2018 et incarne autant le changement qu’il suscite de l’espoir chez une grande partie de la jeunesse malienne. Il est annoncé jusque-là à la présidence du Conseil du District, mais avec l’issue de la présidentielle française ses bras séculiers commencent à donner de la voix. A l’image de Boubacary Amadou Dicko, un élu de la commune IV.
Jeune malien de la diaspora, il a suivi de plus près la fulgurante ascension de l’ancien ministre de l’économie de France. Et au regard des résultats engrangés par YELEMA durant les communales à Mopti et dans la symbolique commune IV, M Dicko est plus que confiant. Il met en avant les idées libérales des deux leaders et trouve même des affinités de perception entre eux pour autant que Macron et Moussa Mara, en plus d’être pratiquement des congénères, ont en partage la même vision économique et financière du monde. Le leader malien, ancien chef du Gouvernement, est comptable de formation et a une connaissance parfaite des finances. Emmanuel Macron aura occupé un ministère avant de se porter candidat à l’image de Moussa Mara, au lendemain de sa candidature qui a été au département de l’urbanisme et de la ville.
Autant de similitudes sur lesquelles l’élu local de Bamako se fonde pour déboucher sur une autre similitude entre les deux pays : le vieillissement de la classe politique malienne actuelle. Comme en France, une frange importante de l’opinion malienne apprécie mal que certains restent accrochés aux rênes de leurs formations depuis des décennies. L’effet Macron est donc réel pour les tenants du parti de Moussa Mara dont les cadres estiment que le leadership de l’ancien maire de la Commune IV est également EN MARCHE