Relance de l’économie malienne : Les promesses de Makhtar Diop #aBamako

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Relance de l’économie malienne : Les promesses de Makhtar Diop

Publié le mercredi 20 mars 2013 | L’Essor

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Le vice-président de la Banque Mondiale en Afrique Makhtar Diop en visite au Mali
Mardi 19 mars 2013. Bamako. Le vice-president de la Banque Mondiale, M…… , en visite au Mali, a été reçu par le président Diacounda Traoré et a co-animé une conférence de presse avec le ministre malien de l’économie et des Finances.

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ORTM - 2/1/2013

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Relance économique 2013

La Banque mondiale continuera d’être un partenaire de premier plan dans l’appui à la Feuille de route du gouvernement pour la période transitoire. Le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Makhtar Diop, a séjourné ce lundi à Bamako pour jauger la difficile situation économique nationale depuis le coup d’Etat et annoncer de nouvelles perspectives de relance de notre économie.

Avant son départ, Makhtar Diop a animé lundi dans la soirée une conférence de presse à l’Hôtel des finances pour faire le point de ses contacts et discussions. L’exercice s’est déroulé en présence du représentant résident de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Tiéna Coulibaly, et du ministre délégué chargé du Budget, Marimpa Samoura.

Makhtar Diop a rappelé combien le coup d’Etat et l’instabilité politique qui a suivi ont secoué l’économie malienne. Le Produit intérieur brut (PIB) réel s’est contracté de 1,2%. Cette contraction s’explique par un recul généralisé des activités dans le secteur secondaire et tertiaire. En réalité, à l’exception de la production d’or, de l’égrainage du coton et de l’industrie du textile qui ont continué à bien se comporter, toutes les autres branches d’activités ont souffert de la crise. A titre illustratif, la valeur ajoutée dans le secteur du bâtiment et des travaux publics s’est contractée de 35%. Cela en raison de la suspension de l’aide des partenaires techniques et financiers (PTF). Et le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a, lui, baissé de près de 40% à cause de l’insécurité.

« Je viens de passer deux jours à observer moi-même les effets de la crise économique qui affecte les Maliens, ainsi que les difficultés économique du pays. J’ai rencontré les représentants du corps diplomatique et consulaire, les chefs des agences de développement et les représentants des partenaires techniques et financiers (PTF), j’avoue que j’ai été impressionné par leur mobilisation pour la relance du Mali et je peux vous avouer que le Mali a vraiment de la chance », a indiqué Makhtar Diop

Même au plus fort de la crise, a-t-il noté, le Groupe de la Banque mondiale a maintenu un engagement constant à notre pays tout au long de la crise et continue à soutenir le Mali avec un programme sélectif post-crise structuré dans la nouvelle Stratégie intérimaire de la banque, en cours de préparation pour être délivrée en juin 2013. Le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique a assuré que son institution continuera d’être un partenaire de premier plan dans l’appui à la Feuille de route du gouvernement pour la période transitoire. Dans ce contexte, la banque envisage de co-parrainer une conférence internationale pour soutenir les efforts de développement du Mali.

Makhtar Diop a rappelé que le portefeuille de projets du Mali financés par la Banque mondiale contient 20 projets dont 8 opérations de l’Association internationale de développement (IDA), 8 projets régionaux et 4 fonds d’affectation spéciale dont 420 millions de dollars non décaissés. Les engagements globaux de la Société financière internationale (IFC) atteignent 40,2 de dollars sur 6 clients, dont 14,1 millions non décaissés. Le portefeuille de IFC au Mali comprend deux banques locales, trois usines de fabrication et une infrastructure (hydraulique), projet mis en œuvre par le biais Infra venture.

Makhtar Diop a félicité le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget pour son courage et son efficacité dans la mobilisation des partenaires techniques et financiers du Mali et dans la gestion très énergique des finances du pays dans une période d’incertitude totale. « La Banque mondiale comme tous les autres partenaires du Mali ont été impressionnés de la capacité de convaincre du département des finances. J’avoue que ce département a toujours su nous donner les informations et assurances nécessaires pour la relance de l’économie malienne », a-t-il insisté tout en réitérant l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts de développement du Mali.

D. DJIRE

LE VICE-PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE POUR L’AFRIQUE PROMET D’ETRE L’AVOCAT DU MALI

Le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Makhtar Diop, a été successivement reçu en audience lundi dans la soirée par le Premier ministre, Diango Cissoko, et le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Makhtar Diop était venu réitérer le soutien de l’institution financière internationale aux plus hautes autorités du pays et leur proposer la solution de l’institution financière pour la relance de notre économie.

Il l’a confirmé à sa sortie d’audience. « J’ai rencontré le Premier ministre Diango Cissoko et le président de la République, Pr. Dioncounda Traoré, pour leur réaffirmer le soutien de la Banque mondiale au Mali qui traverse un des moments cruciaux de son évolution et qui n’avait jamais autant eu besoin de la présence de ses amis pour retrouver le chemin de son développement et de la croissance. Je tiens aussi à rappeler que le Groupe de la Banque mondiale a maintenu un engagement constant au Mali tout au long de la crise que le pays traverse et continuera à le soutenir avec un programme sélectif post-crise structuré dans la nouvelle stratégie intérimaire de la banque, en cours de préparation pour être délivrée en juin 2013. La banque continuera d’être un partenaire de premier plan dans l’appui à la Feuille de route du gouvernement pour la période transitoire approuvée par l’Assemblée nationale du Mali en janvier 2013 », a t-il promis. Il a salué l’engagement et les efforts accomplis par certains pays partenaires du Mali, les bailleurs de fonds et les agences humanitaires pour soutenir le gouvernement, afin d’atténuer la situation économique du pays.

Makhtar Diop annoncera que dans les prochains jours, quatre nouveaux projets d’un montant total de près de 180 millions de dollars soit plus de 90 milliards Fcfa destinés à la relance de notre économie seront soumis à l’approbation du Conseil d’administration de la banque. Ces projets visent à supporter des programmes d’éducation, d’agriculture, de protection sociale ou d’appui budgétaire. « Le projet d’éducation de base pour un financement de 41,5 millions de dollars a été approuvé en février 2013, un financement additionnel de 20 millions de dollars pour le Projet de compétitivité et de diversification agricoles (PCDA) a été soumis pour approbation le 28 mars par le conseil d’administration. Un autre Projet de filets sociaux de 70 millions de dollars financés sous forme de don par la Banque mondiale est en bonne voie pour le conseil d’administration en avril. Une opération d’investissement de relance d’urgence en réponse à la crise est en préparation pour l’année fiscale 2014. Ces montants s’ajouteront au portefeuille déjà existant et qui couvre le secteur de l’énergie, des transports de la santé », a-t-il détaillé en promettant d’intensifier le plaidoyer à l’endroit de la communauté internationale pour une grande mobilisation en faveur de notre pays.

« Je serai l’avocat du Mali, s’il le faut dans toutes les instances internationales pour que vous bénéficiez de toute l’aide nécessaire », a-t-il promis avant de s’envoler pour Washington.

D. D.

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