Le maire de Kaladougou, Yacouba Dowelé Marico, a profité de la commémoration du 40e anniversaire du lycée Dowélé Marico pour interpeller le gouvernement sur la situation de l’école dans les régions en général et la région de Kidal en particulier.
C’était le samedi 13 mai 2017 dans la cours dudit lycée.
La cérémonie a réuni plusieurs responsables et anciens proviseurs du lycée. La cérémonie a été présidée par le chef de cabinet du ministre de l’Education nationale qui avait à ses côtés le maire de Kaladougou Yacouba Dowelé Marico et le président du conseil de cercle, Adama Marico.
Après avoir souhaité la bienvenue à tous, le proviseur du lycée, Lamine Coulibaly, a souligné que cette commémoration des 40 ans du lycée témoigne de l’intérêt qu’accorde le ministre de l’Education à l’institution scolaire dans notre pays et plus particulièrement le lycée de Dioila. Il a loué les performances des anciens du lycée dans l’enseignement supérieur par leur savoir, leur savoir-faire et leur savoir être. Et que la preuve de cette réussite est donnée par l’Association des anciens élèves du LDMD.
Le président de l’association a remercié les autorités scolaires et administratives locale pour leur accueil charmant à l’endroit des anciens élèves. Il a ajouté qu’il serait toujours disponible POUR défendre la cause de Banico.
Quant au maire de la Commune de Kaladougou, Yacouba Dowélé, il a remercié « tous les proviseurs et les brillants professeurs qui ont tout donné pour permettre au cercle d’avoir de très brillants cadres et aujourd’hui qui travaillent pour le Mali. Pour lui, son grand-père « Dowélé était un sage, un sorcier « gnègouant ». Il aimait la clémence, la tolérance, l’entraide et surtout la vérité. Quand le colonisateur avait du mal à trancher des différends, c’est dans son vestibule qu’il rendait justice. Avec son jeune frère Niama, ils aimaient rendre justice surtout en faveur des pauvres ».
Il a partagé les inquiétudes du secrétaire général de l’AEEM dont le discours a porté sur les multiples débrayages au niveau de l’école. Il a interpellé le gouvernement afin que l’école revienne à Kidal, Ménaka entre autres…
Et le chef de cabinet du ministre de l’Education, Alpha Amadou, a promis avoir pris bonne note de ce cri de cœur. Il a rappelé que « le lycée de Dioila au nom célèbre est d’abord l’œuvre de la population du cercle de Dioila, elle qui a si tôt compris qu’aucune société ne peut se développer sans la promotion du savoir ». Il a tenu à saluer « le sacrifice des parents aux revenus plutôt modestes qui ont répondu à l’appel de leurs enfants par des contributions qui ont permis la construction de l’établissement ».
« Je voudrais vous assurer de la disponibilité totale et entière du département à continuer œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et des élèves » a enfin rassuré Alpha Amadou