un ouf de soulagement pour les populations de la Commune rurale de Gouandianka et ses 30 villages.
Une liesse populaire a accueilli ce samedi 13 mai 2017 le chef de gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga et sa délégation, partis à Kalana pour lancer des travaux de construction et de bitumage de la route Yanfolila-Kalana, longue de 52 km. Les travaux de réalisation de cette route sont entièrement financés par le budget national pour un montant de 18,8 milliards de F CFA. Les travaux sont confiés à l’entreprise chinoise Covec-Mali pour un délai d’exécution de 15 mois.
Située en plein cœur du Wassoulou, la nouvelle route bitumée traversera les localités de Solona, Malikila, Badogo, Faboula avec pour terminus Kalana. Elle s’inscrit dans les politiques et stratégies de développement du pays adoptées par le gouvernement en octobre 2015.
En donnant le coup de lame de cet important tronçon Yanfolila-Kalana, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a tenu à remercier la population pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
Il a affirmé que la réalisation de cette route, en plus d’assurer le désenclavement du cercle de Yanfolila et des localités voisines, contribuera à améliorer les conditions et le cadre de vie des populations bénéficiaires. Il a cité de passage certains avantages de ce tronçon comme : l’accès aux services et équipements sociaux de base, la promotion de l’économie locale et le renforcement des échanges commerciaux.
Le ministre de l’Equipement et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop, est revenu sur le vaste programme de désenclavement entrepris ces derniers temps tout en remerciant le président de la République et le Premier ministre pour leur détermination à faire du désenclavement un levier de la croissance économique. Il a affirmé que l’élan amorcé ne faiblira pas sur la promotion des infrastructures routières.
Le maire de Kalana, Amara Sékou Traoré, a fait part de sa joie de bénéficier cette infrastructure mais a attiré l’attention du Premier ministre sur trois problèmes préoccupants dans sa Commune. Il s’agit du renforcement de l’effectif sécuritaire non loin de la frontière guinéenne, la rareté de terres agricoles due aux activités minières et l’accès difficile à l’école publique qui n’en compte qu’une sur neuf établissements pour trente villages.