Dans le cadre de sa rentrée annuelle, au titre de l’année en cours, le Réseau de l’entreprise en Afrique de l’ouest (REAO-Mali) a organisé vendredi, un dîner d’échange autour du thème : « quelles mesures de soutien à l’économie nationale pour une sortie de crise ? ».
La rencontré était présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Tiéna Coulibaly, représentant le Premier ministre, parrain de l’évènement. Elle a regroupé autour du président du REAO-Mali, Djibril Baba Tabouré, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté, les ambassadeurs de France et des Etats Unis au Mali, respectivement Christian Rouyer et Mary Beth Leonard, et de nombreux invités.
Au cours de la rencontre les échanges ont essentiellement porté sur l’impact de la crise sur l’économie nationale, les préoccupations du secteur privé et les mesures envisagées par l’Etat et ses partenaires au développement pour relancer véritablement notre économie nationale.
La problématique du financement du secteur privé et la fourniture d’électricité, notamment les délestages qui affectent actuellement la population, ont été aussi débattues. Il a été aussi question des défis à relever pour l’organisation d’élections irréprochables et l’instauration d’une véritable démocratie dans notre pays.
Djibril Baba Tabouré a expliqué que la responsabilité première de l’Etat est de conduire, d’orienter et de mettre en œuvre des mesures de soutien à l’économie nationale en cas de crise. Pour le président du REAO-Mali, la gestion des finances publiques est un impératif, mais la sortie de crise ne peut se résumer à la satisfaction de ce seul indicateur.
Djibril Baba Tabouré a rappelé l’objectif principal du réseau qui consiste à améliorer le climat des affaires tout en renforçant le dialogue entre l’Etat et le secteur privé, afin de contribuer au développement économique de notre pays.
L’ambassadeur de France a rendu hommage au ministre de l’Economie pour sa gestion rigoureuse, sérieuse des finances publiques. Christian Rouyer a souhaité un retour rapide de l’administration au nord, le renforcement de l’investissement public et l’instauration d’un Etat fort, intègre et équitable pour gagner la confiance des partenaires techniques et financiers et des investisseurs privés avant les élections.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget a indiqué qu’en sus des deux missions essentielles et prioritaires du gouvernement de transition - la reconquête du nord et l’organisation d’élections propres -, la relance économique fait partie des priorités de l’Etat.
Tiéna Coulibaly a assuré que l’Etat a entrepris de réunir les conditions pour un exercice dynamique des activités économiques. Evoquant le problème de l’électricité, le ministre a annoncé la mise à disposition de EDM-Sa de 40 milliards Fcfa afin de trouver une solution aux problèmes des délestages.
Tiéna Coulibaly a enfin réitéré la disponibilité du gouvernement de transition à accompagner le secteur privé dans ses efforts de développement national.
