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SERRA TELECOM: Une société mafieuse qui s’enrichit sur le dos de ses employés
Publié le mercredi 17 mai 2017  |  Le Démocrate
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Nul n’ignore que le développement de toute entreprise dépend de ses employés .Très généralement, les entreprises privées au Mali exploitent beaucoup leurs agents ; ils travaillent trop mais ne gagnent rien du tout. La société SERRA TELECOM fait partie de ces sociétés qui font de leurs agents des sous hommes.
Cette société dirigée par Sydy Hoyombo Dicko sise à Kalaban-coura est un partenaire à Orange-Mali. Elle recrute des agents qui distribuent de crédits orange aux détaillants à travers la ville de Bamako et environs. Donc la société orange-Mali paye les distributeurs à travers cette société mafieuse.
Dans le contrat de recrutement, le PDG de ladite société aurait promis de payer ses agents à 50.000 FCFA le mois et de les inscrire à l’INPS. Aussi dans le contrat, chaque agent bénéficie 100 FCFA sur chaque 10.000 FCFA de crédits vendus. Les travaux démarrent à 8 heures et tout agent retardataire est victime d’un prélèvement de 1000 FCFA dans son salaire. En cas de perte de l’engin qui a été mis à la disposition d’un agent par la société, ce dernier le rembourse et il est aussi obligé de travailler du lundi au dimanche sans repos.
Apres avoir travaillé dans la société durant des mois, les agents se voient finalement trahis par le PDG. Aucun contenu du contrat n’a été respecté comme il le faut. Aux dires des agents, le salaire ne se fait pas comme indiqué dans le contrat. Personne n’est inscrite à l’INPS. Les engagements dans le contrat ne sont pas respecté si en faveur de l’employé mais les sanctions en son emploi ne tardent pas s’il est en faute. C’est le cas des retards.
Suite au non-respect des engagements, les agents ont décidé de réclamer leurs droits à travers des grèves. Le Pdg Dicko a fait savoir aux agents qu’ils n’ont aucun droit. Il a menacé les grévistes sous peine d’être licencié. Face à la détermination des agents, le Pdg n’avait d’autre choix que de les inviter au dialogue. Mais une fois dans la salle de réunion, à la stupéfaction générale, les agents ont été bloqués dans la salle et le PDG aurait appelé des policiers pour les menacer. Aux dires des grévistes, le PDG a même déjà employé leurs remplaçants sans pour autant payer leurs dus.
A l’heure actuelle, ces agents tiennent à aller jusqu’au bout pour être mis dans leur droits.
Nous y reviendrons.
B .Guindo et Lassi Sanou
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