C’est à sa résidence privée sise à Titibougou que Me Kassoum Issa Tapo a annoncé sa candidature à la candidature de l’Adéma/Pasj (primaires) pour la présidentielle de 2013. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 9 mars 2013.
Dans une lettre adressée au peuple Adéma, l’honorable Kassoum Issa Tapo, écrit : «J’ai déposé ce jour, vendredi 8 mars 2013, mon dossier de candidature à la candidature de notre parti pour l’élection présidentielle de 2013. J’ai choisi, à titre symbolique, le 8 mars, Journée internationale des droits de la femme, pour d’abord rendre hommage à une dame, la plus noble et la plus généreuse, ma Mère : celle qui m’a porté , supporté, béni et confié à Dieu, avant de retourner à Lui le Tout-Puissant à qui je rends grâce. Ensuite, à une autre femme peulh, mon épouse, qui me supporte depuis si longtemps, qui a porté mes enfants que j’adore et qui protège ma famille, ma seule richesse».
Par ailleurs, selon Me Kassoum Issa Tapo, le rôle joué par l’Adéma/Pasj dans le retour à l’ordre constitutionnel, le renforcement et la stabilité des institutions de la transition, est reconnu et salué tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. «C’est vrai que sur le chemin des conquêtes démocratiques et républicaines, il y a eu des difficultés, des erreurs, des hésitations, des doutes et des fautes, comme le constatait fort justement le président du parti, Dioncounda Traoré qui écrivait toutefois que notre parcours a été couronné de brillantes victoires, lors de toutes les élections organisées dans notre pays, nous assurant toujours la première place….. Notre grand mérite est d’être restés soudés, confiants et déterminés dans ces moments de dures épreuves», a-t-il expliqué
En postulant à la candidature de sa formation politique, Me Tapo voudrait relever le double défi du renforcement de l’unité et de la cohésion du parti que son président Dioncounda Traoré a su toujours préserver. Car, il ne cessait de le dire : «Unis, nous gagnons toutes les batailles ; divisés, nous perdons toujours». C’est à cette unité d’action que Me Tapo invite ses camarades du parti, estimant qu’aujourd’hui, la victoire est pour l’Adéma-Pasj un devoir.
Répondant aux questions des journalistes, le candidat à la candidature de l’Adéma pour le prochain scrutin présidentiel dira que c’est le contexte politique qui a justifié sa candidature et qu’aucune tentative d’intimidation ne l’y fera renoncer. Mais, d’ajouter quelques bémols ; «Même si je perds, je m’alignerai derrière le candidat qui sera choisi par Adema Pasj pour briguer la Magistrature Suprême lors de la joute présidentielle qui se profile à l’horizon», a-t-il conclu.
Parlant de Modibo Sidibé, Me Tapo affirmé sans détour qu’il n’est pas militant de l’Adéma/Pasj comme en 2012. De ce fait, il ne sera pas candidat du parti de l’Abeille, car les textes du parti disent qu’il faut faire au moins 3 ans au sein de notre formation politique pour être candidat. Au sujet de l’arrestation arbitraire des hommes politiques et des journalistes par les éléments de la Sécurité d’Etat(SE), Me Tapo a promis que dès avril prochain, il proposera à l’Assemblée nationale de revoir les textes de la Sécurité d’Etat.