Prévenir vaut mieux que guérir, a-t-on coutume de dire. C’est fort de cette vérité générale, depuis décembre 2016, le département de la sécurité et de la protection civile, a instruit à ses démembrements de sécuriser Bamako.
A cet effet, la direction régionale de la protection civile que dirige le Commandant Bakari Dao a prévu une gamme d’activités pour éviter les sinistres. Les soldats du feu sont à pieds d’œuvre pour mettre en œuvre des tactiques pour pouvoir relever ce défi.
D’abord, il s’agit de protéger les jeunes, qui organisent surtout des sorties pendant la canicule pour aller se baigner aux fleuves. Malheureusement, certains d’entre eux vont des berges du Djoliba à la morgue. A ce niveau, un plan d’action a donc été élaboré afin que les berges soient notifiées, reconnues et sécurisées, en complicité avec les mairies. Ce plan d’actions a été élaboré et envoyé au niveau des autorités municipales pour qu’elles puissent accompagner la protection civile dans cette mission qui nécessite des moyens.
Au-delà de tout cela, il faut reconnaitre que les hydrocarbures sont exposées aux risques d’incendies. D’où la prévention des feux de citernes, de stations. Pour ce faire, un autre plan d’action a été envoyé au niveau des dépôts d’hydrocarbures, des grands opérateurs d’hydrocarbures. L’objectif recherché est qu’ensemble, on puisse parvenir à sécuriser la ville. Nul n’ignore les dégâts des feux de stations et des dépôts d’hydrocarbures dans une ville comme Bamako. Ce cri de cœur de la direction régionale de la protection civile de Bamako mérite soutenu. En revanche les fonds obtenus pour la mise en œuvre de cette ambition doivent faire l’objet de gestion judicieuse.
Moussa Koné