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Me Kassoum Tapo, MDHRE : «Tout est à réformer dans notre pays »
Publié le vendredi 19 mai 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par fousseyni
La cérémonie d`ouverture de la mise en place du bureau de la CNDH
Le bureau exécutif de la CNDH a été mis en place le 18 Mai 2017 au siège de l`institution
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Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat (MDHRE) a rencontré hier les ordres et organisations professionnels pour une prise de contact. Expliquant les missions de son département à ses invités, Me Kassoum Tapo a indiqué qu’il est nécessaire de reformer l’administration publique » jugée « caduque ».

Après les organisations de défense des droits de l’Homme le mardi, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a rencontré les ordres et organisations professionnels ce jeudi 18 mai dans la salle de réunion de son département. A l’ordre du jour, prise de contact et échange au tour des missions de son département notamment le respect des droit de l’Hommes, la révision de la constitution et les reformes qui peuvent concernées les différentes corporations.



D’abord, Me Tapo a affirmé tout son engagement à lutter contre les violences des droits humains au Mali.

Parlant de la révision de la constitution, le chef du département des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a souligné que ce processus est plus que jamais une nécessité aujourd’hui. Elle permettra tout d’abord, dira-il, de « renforcer l’autorité de l’Etat, puis prendre en compte les exigences de l’Accord, mais aussi adapter la loi fondamentale aux réalités de l’heure ».

S’agissant de la réforme de l’Etat, le chef d’orchestre du processus explique que cela vise principalement à rendre les actions de l’administration plus efficaces ». Pour Me Kassoum Tapo, « le système actuel est dépassé et il faut nécessairement tout réformer ». Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a pris l’exemple sur la création de la direction des finances et du matériel de son département.

«Nous sommes là depuis plus d’un mois, mais nous n’avons toujours pas de DFM. Le ministre de l’Economie et des financements qui nomme les DFM nous a donné un nom. La personne est prête à travailler, mais la création du service est bloquée au niveau de l’administration. Plusieurs structures doivent donner leur avis avant que le Conseil des ministres n’approuve la décision de création de la DFM. Ce processus est compliqué et rend du coup l’administration inefficace. La réforme de l’Etat doit corriger tout ceux-ci», a détaillé Me Tapo. Pour lui, la réforme de l’Etat n’est pas une chose facile, d’où l’invite des ordres et organisations professionnels à accompagner le processus.

Après avoir salué les initiatives de la réforme de l’Etat et la révision de la Constitution, les invités du ministre Tapo, lui ont promis leur accompagnement pour la réussite de sa mission.

Le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a ensuite reçu les syndicats et les confédérations syndicales pour le même exercice. Les représentants des centrales syndicales ont exigé au ministre à ce que la liberté syndicale soit respectée par le gouvernement. Ils ont également demandé la nécessité de réviser le Code du travail et le Statut général des fonctionnaires.

Au cours des échanges avec les différentes organisations, le ministre Tapo a annoncé la création d’un cadre de concertation avec eux en vue de leur participation aux travaux du chantier de la réforme de l’Etat.

Maliki Diallo
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