Emmanuel Macron dans la continuité de François hollande pour le sabordage du Mali
Ça a l’air anodin mais cette visite d’Emmanuelle Macron aux troupes françaises au Mali est une insulte au Mali, à son président et au peuple. Il s’agit de la forme de la visite et de son caractère condescendant. Emmanuel Macron n’est pas l’ONU, qui a le droit de se déplacer dans les zones en guerre.
Si le président du Mali ne peut pas bénéficier de la protection des forces présentes au Mali pour se rendre où il veut, si la visite du premier ministre malien dans les villes maliennes est qualifiée de provocation alors celle d’un président étranger est une annexion.
Nous devons désavouer Macron et dénoncer le rôle de la FRANCE dans l’enlisement du Mali. La situation d’insécurité est organisée et voulue par ceux qui peuvent se rendre où ils veulent au Mali au détriment des autorités maliennes. On ne peut pas être malien et trouver son compte dans ce schéma proposé par Macron. L’intervention française au Mali, les attentats en France et le mariage pour tous furent les seuls faits marquants du quinquennat du président François Hollande. Voir Macron débuter ses actes par une visite ce Vendredi 19 Mai aux troupes françaises au nord du Mali et non une visite officielle au Mali est le symbole de la continuité de ce que Nicolas Sarkozy a semé et que François Hollande a arrosé pour une cueillette de Macron.
Emmanuel Macron prend ses marques dans ce qui est ni plus ni moins qu’une valeur sûre pour les présidents français.
Ils peuvent faire tout type de démonstration de force au Mali quel que soit le niveau d’impopularité. C’est aussi un manque flagrant de respect au président IBK et à la souveraineté du Mali. Emmanuel Macron se déplace dans une zone du Mali inaccessible au président IBK et oblige ce dernier à s’y rendre. Le Mali que la France prétend aider est relégué au second plan au profit d’une communication présidentielle en campagne législative. Le président malien n’a aucune capacité de résistance ni amour propre. Il s’aligne systématiquement sur toutes les positions françaises. Le Mali n’a ni position intérieure ni stratégie diplomatique. Les Fake news la fuite en avant sont les seules stratégies de la gouvernance IBK. Il y a de fortes probabilités que Macron soit pire que Hollande pour les questions de politiques étrangères françaises en général et les opérations extérieures OPEX en particulier.
Les OPEX ont coûté 1,2 milliards d’euros en 2016 comme les années précédentes selon
Lefigaro . La présence de la France au Mali, en Syrie et ailleurs a un coût qui profite à des industries mais il n’y a pas que des coûts car les théâtres de guerre sont aussi des marchés pour écouler l’armement made in France. Pour rappel, l’industrie des ventes d’armes rapportent au budget français plus que les autres industries.
En 2016, l’hexagone a vendu pour 44 milliards d’armement
selon le leparisien et lefigaro économie . selon Jean Yves Le Drian, d’ici 2018 il espère 40 000 créations d’emplois dans l’industrie de l’armement. Les grandeurs en jeu dépassent la logique de paix dans le monde en général mais dans les pays vulnérables tels le Mali en particulier. Emmanuel Macron est très léger pour mettre un terme à ce juteux business de la guerre et du commerce de la guerre. Emmanuel Macron est sur la voie du renforcement de la durée de vie de la présence militaire française au Mali et dans la bande sahelo saharienne. Le président français aurait pu rendre visite aux troupes postées au Tchad, mais Idriss Deby est moins manipulable à des fins de campagnes législatives que IBK. La docilité de IBK est très appréciée en France.