PARIS - La présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou (PS), a affirmé mercredi que le refus français de verser une rançon pour libérer des otages, "affirmée avec netteté" par François Hollande, "a toujours été la position des autorités françaises".
Interrogée dans les couloirs de l'Assemblée sur le sort de l'otage d'Aqmi Philippe Verdon, dont l'exécution a été annoncée mais non confirmée, Mme Guigou a répondu que "rien ne peut être annoncé tant que des vérifications n'ont pas été faites et qu'il n'y a pas de confirmation".
"Nous devons rester très prudents là dessus, ne pas exclure qu'il peut y avoir de la provocation, des manipulations. A la vérité, je sais que c'est difficile, moins on en parle et mieux ça va, car l'exploitation médiatique est ce que cherchent les ravisseurs. Il faut continuer à travailler, comme le fait le gouvernement, pour obtenir la libération des otages, négocier sans verser de rançon, ça a toujours le cas, pour voir revenir nos 15 otages", a déclaré la députée de Seine-Saint-Denis.
Le refus de verser une rançon, "à ma connaissance, a toujours été la position des autorités françaises", et elle a été "réaffirmée avec netteté par le président Hollande", a ajouté l'ancienne ministre.