Des chercheurs américains ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola, grâce à l’analyse du sang d’un survivant de la maladie. Publiée dans la revue Cell, cette découverte pourrait potentiellement ouvrir la voie aux premiers vaccins contre cette infection.
Alors qu’il n’existe pour le moment ni vaccin, ni traitement commercialisé pour prévenir ni soigner le virus Ebola, des chercheurs américains ont découvert un anticorps riche de promesses.
L’épidémie d’Ebola la plus étendue a fait plus de 11 000 morts sur les 29 000 personnes infectées entre 2013 et 2016, dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest. Le problème de la lutte contre cette infection est que si les anticorps qui ciblent et neutralisent des agents pathogènes et des toxines sont aujourd’hui considérés comme les traitements les plus prometteurs, la plupart de ces thérapies ne sont efficaces que contre une seule souche d’Ebola.
Ainsi, l’antiviral le plus avancé pour combattre Ebola, appelé « ZMappTM », un cocktail de trois anticorps, ne cible que la souche Zaïre du virus mais se révèle sans effet contre les souches du Soudan et du Bundibugyo.