Le Président de la République IBK a mis fin à la polémique autour de la négociation avec le Chef terroriste Iyad Ag Ghali: «Une telle éventualité est à exclure, la Conférence d’entente nationale n’a pas été actée, comme résolution de la Conférence d’Entente Nationale».
Une des lignes rouges à ne pas franchir dans le processus de paix et de réconciliation nationale en cours dans notre pays est la négociation avec les Responsables des groupes terroristes et jihadistes au Mali.
Lors de sa visite d’accueil de son homologue français, Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat, Son Excellence IBK a apporté sa position claire sur la question. A la question de Christophe Beaubouvier De la RFI: «Il faut dialoguer avec les extrémistes religieux du Nord-Mali, en l’occurrence Iyad Ag Ghali, dit l’une des recommandations de la Conférence d’Entente Nationale du 27 mars dernier. Qu’est-ce que vous en pensez ? », le Président est net : «Aucune recommandation de la Conférence d’entente nationale n’a dit cela.
La Conférence d’Entente Nationale n’a pas été actée. C’est un des participants à la Conférence d’entente nationale qui a tenu de tels propos. C’est son souhait, sa liberté ; mais, cela n’a pas été acté comme Résolution de la Conférence d’Entente Nationale. Aujourd’hui, vu le rôle que joue le Monsieur dont vous avez parlé, ce n’est pas une mission de paix, ce n’est pas une mission au service des Peuples mais une mission de terrorisme absolu, d’assassinat des gens. Une telle éventualité est à exclure. C’est clair ».
Une réponse qui sonne comme un tollé dans les milieux politiques et associatifs maliens qui estiment que le Chef de l’Etat a foulé aux pieds le travail d’une semaine effectué par l’ensemble des Maliens lors de la Conférence d’Entente Nationale.
Ce qu’il faut reconnaître est que les recommandations de ladite conférence n’ont pas encore été actées, puis adoptées sous forme de Résolutions. Donc, elles restent sujettes à caution.