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Présumées exactions des Fama dans le centre du pays : Des fausses allégations, selon le Ministre Me KassoumTapo
Publié le lundi 22 mai 2017  |  L'Observatoire
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© aBamako.com par fousseyni
La cérémonie d`ouverture de la mise en place du bureau de la CNDH
Le bureau exécutif de la CNDH a été mis en place le 18 Mai 2017 au siège de l`institution. Photo: Me Kassoum TAPO, Ministre des Droits de l`Homme et de la reforme de l`Etat.
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Le Ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me KassoumTapo, a estimé, lors de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement dont il était coanimateurs, le 17 mai dernier, que les prétendues exactions sommaires des populations civiles attribuées aux forces armées du Mali par les organisations de défense des Droits de l’Homme sont fausses et sans fondement.




Par conséquent, le Ministre Me Tapo a invité les auteurs de ces déclarations gratuites à revoir leur copie.

L’émérite Avocat aux Barreaux de Bamako et de Paris, non moins Ministre de la République en charge du portefeuille des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me KassoumTapo, puisque, c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas allé par quatre chemins pour démentir ces accusations qu’il qualifient mensongères contre les Forces armées du Mali (FAMA), sur des populations civiles au centre du pays, qui, en mission pour la défense et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, les formes laïques et républicaines du pays et pour le Bien-être des populations contre les ennemis de la paix.
Les organisations de défense des Droits de l’Homme, en l’occurrence l’AMDH et la FIDH, ont rendu public un Rapport pour dénoncer des prétendus cas d’exactions arbitraires et sommaires et, à la limite, mensongères, faites sur des civils par les FAMA.
En tant que, lui-même, Défenseur des Droits humains, Me KassoumTapo a estimé que ces organisations de défense des Droits de l’Homme (AMDH et FIDH) doivent réformer leur conception des Droits de l’Homme. Sinon, selon lui, il est inutile de créer de problèmes là où il n’en est rien.
Aussi, en matière de Droits de l’Homme, indique-t-il, le Mali n’a de leçons à recevoir de qui que ce soit.
Aux dires du Ministre, entre janvier et mars 2017, un Rapport de la MINUSMA, soumis à son Département dans le cadre de son monitoring, révèle qu’il y a eu 75 cas de violation des Droits humains commis par les forces armées et de sécurité maliennes, les forces Barkhane, les groupes terroristes, les mouvements armés de la plateforme et de la CMA.
Qualifiant ces accusations graves et mensongères contre notre armée, le Ministre KassoumTapo a rappelé à l’ordre lesdites organisations de défense des Droits de l’Homme. Tout en leur invitant à revoir leur copie. Mieux, selon le Ministre Tapo, la création d’un Département ministériel dédié aux Droits de l’Homme au Mali démontre à suffisance l’attachement et la volonté du Chef de l’Etat et des plus hautes autorités du pays à veiller sur les valeurs humaines et républicaines qui font l’Etat de droit.
Pour lui, toute information de telle nature doit être documentée, justifiée pour ne pas salir l’Etat et accabler les autorités en vertu des efforts consentis dans ce domaine par le Gouvernement.

Toutefois, Me Kassoum Tapo n’a pas manqué de souligner que les organisations de défense des Droits de l’Homme doivent savoir que le combat pour les Droits de l’Homme est un combat commun à tous les Démocrates.

Pour terminer, il dira que le Gouvernement du Mali n’a pas de leçons à recevoir sur les Droits de l’Homme de la part de qui que ce soit. «J’ai cette conviction et nous n’avons aucun complexe à cet égard», a laissé entendre Me Tapo en réponse aux déclarations des organisations de défense des Droits de l’Homme contre les Forces armées du Mali.

Amara BATHILY
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