La banque islamique de développement (BID) a signé des accords avec la Tunisie, le Mali et la Gambie, via sa filiale, la société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), afin de financer le développement du secteur des matières premières stratégiques.
Dans un communiqué publié le 21 mai, la société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), filiale de la Banque islamique de développement (BID), a annoncé la signature de plusieurs accords visant à financer le secteur des matières premières stratégiques de ses pays membres, pour un montant total d’un milliard de dollars.
La Tunisie recevra ainsi deux aides de 160 et 150 millions de dollars. La première est destinée à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) pour financer l’approvisionnement en gaz naturel du pays ; la deuxième ira à la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR) pour financer l’approvisionnement en pétrole brut et ses dérivés.
La SIFC a également signé un accord avec le Mali, portant sur l’achat de produits pétroliers et d’électricité, pour un montant de 40 millions d’euros.
Diversification des secteurs financés
Quant à la Gambie, elle a conclu avec la SIFC un accord cadre portant sur un financement de 210 millions de dollars octroyés sur une période de trois ans, qui servira à l’importation de produits pétroliers et d’engrais, ainsi qu’au pré-financement des campagnes d’exportation d’arachides et de noix de cajou.
D’autres pays non-africains comme le Suriname ont également signé des accords de financement avec la SIFC, en marge de la rencontre annuelle des membres du conseil d’administration de la BID, à Jeddah, en Arabie Saoudite.
Dans son communiqué, la SIFC souligne que « la signature de ces accords contribue à la diversification des secteurs financés par la société dans les pays membres et met en valeur le rôle de l’institution comme partenaire du développement inclusif de ces pays. »