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Sans Tabou: quand Me Moctar rate l’occasion de se taire !
Publié le lundi 22 mai 2017  |  Info Matin
Cérémonie
© aBamako.com par FS
Cérémonie officielle de lancement de la semaine des Droits de l`Homme
Bamako, le 3 Décembre 2014, la cérémonie de lancement officielle de la Semaine des Droits de l`Homme à l`Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako.
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Paniqué par les nombreuses réactions des Maliens, dans les médias et sur les réseaux sociaux, suite au rapport biaisé, partial et incommode à l’allure de cabale contre l’outil de défense nationale, le président de l’AMDH, qui n’est autre que Me Moctar MARIKO, un avocat aux ordres des dollars, s’en prend à la presse, qu’il accuse désormais d’auteur de « désinformation ». Le président de l’AMDH après avoir livré pieds et mains liés les FAMA aux organisations internationales des droits de l’homme, se donne le droit et le privilège de juger de la représentativité d’un organe de presse. Nombrilisme intellectuel si tu nous tiens !

Suite à notre parution du vendredi dernier, dénonçant la partialité et le caractère superficiel du rapport de la FIDH, de l’AMDH qui ne constitue ni plus ni moins qu’une énième cabale contre les FAMA, le président d’une de ces organisations de défense des droits de l’homme, en l’occurrence, l’AMDH, a pondu un communiqué fantoche frisant le ridicule, pour s’insurger contre le manque de professionnalisme d’une certaine presse, à l’origine de cet article de presse.
L’article rédigé avec une bonne dose de patriotisme et avec le maximum de précautions professionnelles ne dénonce que des tares des organisations de la société civile dans la rédaction de leurs rapports sur la situation délicate de notre pays. En effet, tout se passe dans les rapports comme si les FAMA sont les seuls acteurs sur le terrain. Face à de telles parties, les historiens du présent, les médias, ont eux aussi le devoir de rappeler à l’ordre. Le président de l’AMDH, partie, dans cette affaire, est mal placé pour juger les positions de la presse par rapport à ce rapport, si ce n’est une volonté de créer la division en notre sein.
« L’AMDH constate avec beaucoup de regret que certains journalistes s’adonnent depuis hier à la tentative de ternir l’image de l’AMDH et de celle de son président à travers des informations erronées sur le contenu du rapport de nos organisations. Cette attitude révèle le mépris de la déontologie et vertus auxquels les journalistes sont tenus, qui sont entre autres, la neutralité, l’impartialité, et surtout le professionnalisme dans le traitement des informations », indique le communiqué signé en date du 12 mai par le président de l’AMDH.
Ici, il ne s’agit pas d’une question de déontologie, mais d’un souci de survie pour un pays en guerre contre le terrorisme qui menace de décimer toute une nation. Des obscurantistes d’une autre époque qui se révèlent à l’armée à travers des attaques lâches et barbares. Dans un tel contexte, qu’elle option pour une l’armée conventionnelle ? Le président de l’AMDH, qui dénonce des exactions, des violations des droits de l’homme, reste convaincu que ce terrorisme doit d’être combattu. Mais comment ? Moctar MARIKO, dans sa réplique, reste évasif : « nos organisations insistent ainsi sur la nécessité d’apporter une réponse au phénomène du terrorisme qui soit respectueuse des droits humains et qui ne soit pas uniquement sécuritaire, mais qui inclue en particulier, une réelle lutte contre l’impunité de tous les auteurs présumés de crimes et graves violations des droits de l’homme, quelle que soit leur affiliation ». Comment punir des individus qui ne sont pas visibles, qui ont une capacité extraordinaire de se fondre parmi les populations ?
Quand on sait que la FIDH et l’AMDH ne sont pas à leur premier essai, on s’interroge véritablement sur les motifs et la destination de ces rapports. En tout cas, pas pour l’intérêt du peuple du Mali qui ne réclame que la paix, qui assiste impuissant à des assassinats ciblés contre des civils et militaires, attaques lâches par-ci, par-là, des explosions au passage des convois, à des actes de banditisme sur les routes.
Que cherche vraiment le président de l’AMDH qui, depuis un certain temps, travaille à saper le crédit de cette prestigieuse organisation des droits de l’homme bien connue des Maliens ? Comment des fils du pays, pour des intérêts inavoués, acceptent de vendre leur âme au diable en montant des cabales contre notre outil de défense à des moments aussi critiques de la vie de la nation ?
À travers ses récits, les Maliens comprennent bien qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un acharnement et d’une accusation à sens unique contre une armée malienne qui est loin d’être la seule sur le terrain pour commettre aveuglement des exactions sur les populations. Nous n’avons fait que faire un constat.
A sa place, à défaut de pouvoir présenter des excuses publiques au peuple malien et à son armée, je me serais tu.

Par Sidi Dao
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