Le jeudi 18 mai dernier, s’est tenue à Selingué, dans la commune rurale de Baya, la deuxième édition du traditionnel rendez-vous JCAR-CANAM. C'était en présence du sous-préfet, le 3ème maire, une importante délégation de la CANAM, représentant son Directeur Général, ainsi que beaucoup de journalistes. Le thème choisi : "la carte biométrique une alternative contre la fraude".
Le maire Sékou Doumbia fut le premier à prendre la parole en ses termes, ‘’le choix porté sur notre commune n'est sans doute pas fortuite’’, rappelle-t-il. Avant d’enchaîner avec l'importance de l’AMO. "En tant qu'enseignant, je ne supportais pas le caractère obligatoire de l'AMO. Mais avec le temps, nous avons tous compris que c’est à notre avantage", convainc, le Maire Doumbia.
Dans son discours, le N°1 du JCAR, M. Abdrahamane Maiga a fortement salué les responsables de la CANAM, pour la confiance renouvelée. "C’est un honneur pour JCAR d'être en partenariat avec la CANAM, une institution qui s'investit pour la cause et le bien être des maliens", a-t-il témoigné. Et de mettre l’accent sur l’importance des rencontres de ce genre.
Le représentant du directeur général de la Canam Aliou Malick Diallo, prendra à son tour la parole pour dire que, c'est avec un plaisir renouvelé que la CANAM accompagne JCAR. "Au nom du Directeur général empêché, nous vous remercions pour tout ce que vous faites pour accompagner notre structure’’, a-t-lancé.
Pour le représentant du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, M Gamer A Dicko, le thème de la rencontre s’inscrit dans le cadre des priorités de leur département. Et d’affirmer que son département sera toujours disposé à accompagner des initiatives du genre.
Après les discours, Madame Dicko Dieminatou Sangaré, non moins directrice du système d'information de la CANAM, expliquera de manière très détaillée la carte biométrique ainsi que ses avantages.
" la fiabilité de la carte biométrique’ est qu'elle est personnelle", a-t-elle mentionné. Selon elle, cette carte permet la sécurisation des données, la montée en charge du volume des feuilles de soins, l'identification des bénéficiaires de soins, le contrôle des droits, le retard de paiement des prestataires et la fraude. A l'en croire, elle n'est pas falsifiable. ‘’Je remercie l'équipe du projet: CANAM, INPS, CMSS, AGETIC, la presse, les prestataires conventionnés et les prestataires de service TIC...’’, a-t-elle conclu
KANTAO Drissa