Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mali: IBK s’exprime pour la première fois sur sa possible candidature en 2018
Publié le lundi 22 mai 2017  |  RFI
Lancement
© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Le président américain Donald Trump a réuni en Arabie saoudite une cinquantaine de représentants de pays musulmans dont Alassane Ouattara, Macky Sall et Ibrahim Boubacar Keita. Donald Trump a appelé ces pays à lutter avec détermination contre « l'extrémisme islamiste ». En marge de cette rencontre, la chaine de TV Al-Jazeera s'est entretenue avec Ibrahim Boubacar Keïta. A la question: « serez-vous candidat à votre succession en juillet 2018 ? », le président malien a répondu : «Inch'Allah».

« En tant que croyant, je m’en remettrai à Allah, affirme le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Je ne suis que l’humble instrument de sa volonté ». Pour la première fois, IBK s’est exprimé sur sa candidature en 2018.

L'opposition ne s’en émeut pas. « Ça fait sourire parce que c’est une réponse classique de notre président. Il dit souvent "Inch’Allah" et presque à tout propos, constate Soumaila Cissé, le chef de file de l’opposition. Maintenant, c’est une décision qui lui appartient, à lui, à ses amis, à sa famille et à son camp. Il prendra sa décision le moment venu. Il fallait à ce niveau-là, au niveau d’un président, une réponse beaucoup plus claire et beaucoup plus engagée, à mon avis ».

Pour l'ancien ministre d'Alpha Konaré et d'IBK , Ousmane Sy, le président peut tout à fait faire un deuxième mandat mais ce choix reviendra avant tout au peuple malien. « Il a raison de dire "Inch’Allah" parce que ça m’étonnerait que lui-même, il n’ait pas envie d’y aller, explique-t-il. Maintenant c’est aux Maliens de juger s’il mérite un deuxième mandat ou s’il ne le mérite pas. D’ici là, il y a plein de choses qui peuvent se passer. Tout le monde connaît la situation du Mali, elle est extrêmement difficile et les choses n’ont pas l’air de s’arranger ».

... suite de l'article sur RFI

Commentaires