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Pour sa candidature à la présidentielle de 2018 : IBK s’en remet à la volonté divine
Publié le mardi 23 mai 2017  |  Le Tjikan
cloture
© aBamako.com par Momo
cloture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 02 avril le président IBK préside la cérémonie de cloture Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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C’est hors du pays et sur la chaîne de TV ‘’Al Jazeera’’ que le président IBK a évoqué, le week-end dernier, sa probable candidature à l’élection présidentielle de 2018 pour un second mandat, en s’en remettant à la volonté de Dieu. Le message est clair désormais clair pour tous !
« Je suis un croyant, je m'en remettrai à Allah. C'est sa volonté qui sera faite. Je ne suis qu'un simple instrument de sa volonté. Si cela est la volonté d'Allah, je ne m’en soustrairai pas », telle est la réponse donnée par le président Ibrahim Boubacar Keïta aux journalistes sur la chaîne de TV Qatarienne ‘’ Al Jazeera’’, en marge du sommet arabo-islamique tenu à Riyad la semaine dernière.

Par cette déclaration, le président Ibrahim Boubacar Keïta coupe court à des supputations qui le donnaient forfait pour briguer un second mandat à l’instar de son ami socialiste François Hollande. Qui, contraint de se soumettre aux primaires pour valider son ticket de candidature à la magistrature suprême et affaibli par la crise de l’emploi, a vite mis en ‘’off’’, son ambition de briguer un second mandat au risque de se faire humilier par d’autres candidats plus en vue.
Ce scenario ne serait probablement pas plausible pour le cas du Mali, en tout cas, si l’on s’en tient à la déclaration du chef de l’Etat IBK, qui laisse clairement entendre que sa candidature en 2018 dépend de la seule volonté de Dieu.

De quoi fausser le calcul de certains de ses adversaires politiques et des observateurs de la scène politique malienne. Qui, se référant à son fragile état de santé, à son âge un peu avancé, et à sa cote de popularité jugée faible par certains sondages, avaient conclu à la hâte que le locataire de Koulouba ne serait pas de la course en 2018. Alors qu’au sein de son parti, le RPM, les cadres sont dans la dynamique des préparatifs d’un second mandat pour leur mentor, tout en espérant l’emporter dès le 1er tour.

Mais d’ici là, il va falloir d’abord stabiliser le pays durement éprouvé par des attaques quotidiennes au Centre et au Nord, pour permettre l’organisation de l’élection présidentielle sur l’ensemble du territoire national.

Lassina NIANGALY
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