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Le ministre de l’Agriculture, Dr. Nago Dembélé : Le coton contribue au produit intérieur brut à hauteur de 15% dans notre économie
Publié le mardi 23 mai 2017  |  Le Flambeau
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de services au ministère de l`Elevage et de la Pêche
Bamako, le 13 avril 2017. Le ministre sortant de l`Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé a procédé à la remise des clés de son département à son successeur Mme Ly Taher Drave à l`occasion d`une cérémonie de passation de services riche en émotions. (photo Mme Ly Taher Drave)
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Dans le cadre du volet de communication gouvernemental, le ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement, Abdel Karim Konaté, anime chaque mercredi un point de presse après le Conseil des ministres au Secrétariat général du Gouvernement. Au cours duquel, il invite les ministres dont les décisions ont fait l’objet lors du Conseil. A cet effet, le mercredi 17 mai 2017, les ministres de l’Agriculture, Dr. Nago Dembélé et des Droits de l’homme et de Reforme d’Etat, Me Kassoum Tapo, ont donné les éclaircissements sur deux communications écrites concernant leur département.

Lors du Conseil des ministres passé, a eu une communication écrite relative aux propositions d’orientations stratégiques pour une nouvelle politique de dynamisation de la filière coton au Mali. Alors selon le ministre de l’Agriculture, Dr. Nago Dembélé, le secteur coton demeure un pilier important de l’économie malienne et contribue au produit intérieur brut à hauteur de 15%. « En dépit de cette contribution, a-t-il précisé, le secteur connaît des difficultés nonobstant les efforts importants consentis par l’Etat pour relever la compétitivité de la filière cotonnière, notamment la subvention des intrants agricoles et l’accompagnement des partenaires au développement. » Profitant donc de l’embellie que le secteur coton connaît en Afrique en général et au Mali en particulier, le Gouvernement a pris l’initiative de procéder à la définition d’une nouvelle politique de dynamisation du secteur coton. Le ministre Dembélé a évoqué qu’un atelier de réflexion, a été organisé dans ce cadre, pour proposer un nouveau schéma de privatisation de la filière coton axé, notamment sur la restructuration de la Compagnie malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), l’unification des salles régionales de classement du coton, la reconfiguration du capital de la CMDT et la promotion de la production du coton dans d’autres zones favorables. De plus, il propose également des mesures pour le développement d’un système industriel performant de transformation du coton à travers, entre autres, le renforcement de l’outil industriel de la CMDT et la promotion de la consommation locale des produits issus des industries textiles et des huileries. « La nouvelle politique de dynamisation de la filière coton au Mali prévoit enfin la consolidation des acquis de l’interprofession du coton et de la confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton », a-t-il fait remarquer.



Pour le ministre des Droits de l’homme et de Réforme d’Etat, Me Kassoum Tapo, en répondant aux questions des journalistes concernant les rapports produits par les organisations des défenses des droits de l’Homme (AMDH, FIDH, MINUSMA…) qui révèlent que de janvier à mars 2017, il a eu 75 cas de violation des droits humains commis par les forces armées et de sécurité maliennes, les forces Barkhane, les groupes terroristes, les mouvements armés de la plateforme et de la CMA…, il a dit que le Mali n’a de leçons à recevoir de qui que ce soit. « J’ai eu à dire aux responsables des organisations de défense des droits de l’Homme que j’ai reçus au sein de mon département, de réformer leur façon, leur approche des droits humains. Il ne s’agit pas simplement de jeter n’importe quelle information qui ne soit pas documentée, qui ne soit pas justifiée pour salir l’Etat et accabler les autorités malgré tous les efforts qui sont faits. Il faut qu’ils revoient leur vision », a-t-il annoncé. Pour lui, c’est facile d’accabler les forces de l’ordre qui n’ont pas une mission facile, tout le monde le sait, surtout en période de crise. « Ce sont des hommes et des femmes qui risquent leurs vies. Mais il ne faut pas oublier que ces forces aussi ont des droits au même titre que les populations civiles. Les Droits de l’Homme sont universels », a-t-il soutenu. C’est pourquoi, il affirme que les défenseurs des Droits de l’Homme doivent travailler en toute responsabilité. « Le gouvernement du Mali d’aujourd’hui n’a pas de leçon à recevoir sur les Droits de l’Homme. J’ai cette conviction et nous n’avons aucun complexe à cet égard. Nous répondrons partout où cela est allégué, mais il revient aux autres aussi de prendre leur responsabilité », a-t-il déclaré.

Seydou Karamoko KONE

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