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Macron au Mali/ Entretien téléphonique entre le président français et Bouteflika
Publié le mardi 23 mai 2017  |  algerie-focus.com
Arrivée
© aBamako.com par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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Le président français, Emmanuel Macron, a eu, ce jeudi, un entretien téléphonique avec le Chef d’Etat, Abdelaziz Bouteflika. C’est ce qu’il a révélé, hier (vendredi), à Gao, lors d’une conférence de presse tenue sur place, à l’occasion de la visite d’Etat qu’il a effectué au Mali, rapporte l’agence Reuters.

M. Macron a indiqué qu’il avait informé son homologue algérien de son déplacement au Mali. «Je lui ai fait part (…) de mon souhait de pouvoir en parler avec l’Algérie de manière très franche», a-t-il déclaré, avant d’affirmer, ajoute-t-on de même source, que rien ne lui permettait de confirmer le soutien présumé d’Alger à Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine.

Le nouveau président français a par ailleurs évoqué les accords d’Alger signé en 2015 entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dans son discours prononcé à Gao devant les forces françaises au Sahel. «Le chemin qui mène à une paix durable est long. Il faut le parcourir avec détermination, avec constance. Il suppose d’abords la sécurité, il suppose la présence des forces armées, il suppose ensuite une feuille de route politique, diplomatique fixée clairement, agit avec détermination. Ce sont les accords d’Alger, pour lesquels l’action à conduire doit s’accélérer et toutes les responsabilités doivent être prises», a-t-il déclaré à ce propos.

En indiquant qu’il avait informé Bouteflika de son déplacement au Mali, Macron tente de mettre en exergue l’importance de l’Algérie dans le traitement de la crise malienne. Par la même occasion, il permet au pouvoir algérien de conforter, à contrario des images de la séquence du vote lors des législatives du 4 mai en cours, sa thèse d’un président assumant ses prérogatives le plus normalement du monde. Alacrité acte II, en somme.



Elyas Nour
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