Le Libanais Huissen Ayad, PDG de la Compagnie Import Export Mali (CIE-Mali), ne désiste pas. Au contraire, il persiste dans l’idée de défier la justice malienne. Pour ce faire, il est prêt à tout mettre en œuvre sur le plan financier pour étouffer l’affaire. Il reste le Libanais le plus doué dans l’art de détruire ses semblables. Pour lui, personne ne mérite le bonheur mieux que lui. L’exploitation de l’homme par l’homme est son sport favori.
Ce Libanais Huissen Ayad, d’une pensée unique, se servir des autres (établissements bancaires, services des impôts, fournisseurs ou encore ses employés) pour gagner de l’argent, est d’une cruauté extrême. Tenez vous bien : quel être humain (chef d’entreprise) serait capable d’abandonner environ une vingtaine de chefs de famille (des employés de CIE-SEN Dakar) à leur propre sort ?
On se souvient que M. Ayad avait fui en 2014 pour s’installer en Mauritanie en laissant derrière lui les frères Sylla à Bamako. Ceux-ci n’étaient pas ses dernières victimes.
Huissen Ayad a licencié abusivement à Dakar vingt employés. Parmi ceux-ci, des chauffeurs mariés à 2 voire 3 femmes dont certains rasent aujourd’hui les murs à Dakar. Plus dur, face à la méchanceté de M. Ayad, d’autres ont tout simplement abandonné l’idée de le poursuivre en justice et aller tenter leur chance ailleurs.
La simple raison : ils pensent qu’ils ne peuvent rien contre lui, qu’avec son argent, il est prêt à distribuer à qui il veut pour satisfaire ses désirs insoutenables. Les autorités maliennes doivent agir le plus vite possible. Ce Libanais Huissen Ayad, PDG de CIE- Mali, est un homme sans foi, ni loi, qui se croit supérieur à tout le monde, même à l’Etat malien.
La preuve
Pour échapper aux banques et services des impôts, le PDG Ayad a fait tout simplement du blanchiment d’argent. Les factures payées par les usines et entreprises à sa société CIE-Mali étaient systématiquement envoyées à Dakar par le biais du marché noir. Plus précisément à travers des points illégaux d’envoi d’argent que certains particuliers installent. Cet argent sale envoyé à Dakar était systématiquement acheminé dans un pays européen, qui ne profite ni aux banques, ni à l’Etat malien, ni à l’Etat sénégalais. Les autorités maliennes doivent rapidement entamer des poursuites judiciaires contre ce Libanais malhonnête. Dans ses manœuvres irresponsables et insensées, Huissen Ayad est aidé par un de ses amis Libanais qui est prêt à tout pour l’aider dans ses entreprises malsaines.
Rappelons que les frères Sylla ont travaillé pour ce Libanais pendant des années. T. Sylla, le frère aîné, a travaillé pour la société CIE-Mali pendant 20 ans, et son frère S. Sylla 10 ans. Les deux frères Sylla souhaitent simplement que la loi soit dite, qu’ils soient mis dans leurs droits.
Que le Libanais, le président directeur général de la Compagnie Import Export Mali (CIE Mali), comprenne une bonne fois que le Mali n’est pas une jungle, mais plutôt un Etat de droit. Un Etat qui ne laisserait personne mépriser, détruire, piétiner, insulter, déshonorer, dénigrer d’autres citoyens, sans être rattrapé par la justice. «Nous croyons en la justice de notre pays, aux Hommes qui font cette justice, c’est pourquoi nous nous remettons à elle. Monsieur Ayad, sachez qu’au Mali, nul n’est au-dessus de la loi», affirment les frères Sylla. La prochaine audience de l’affaire est prévue pour le 29 mai devant le tribunal du travail de Bamako. Affaire à suivre…