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Diafarabé : Impuissance ou indifférence, l’Etat a failli
Publié le jeudi 25 mai 2017  |  Le Point
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© aBamako.com par Momo
Journée des banques et établissements financiers du Mali
Bamako, le 12 mai 2017 le ministre Boubou Cissé a présidé la Journée des banques et établissements financiers du Mali au palais des sports
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Que des djihadistes et autres bandits armés terrorisent les populations par des actions ponctuelles, cela peut se comprendre encore ; mais qu’une localité du centre du pays comme Diafarabé (dans la préfecture de Ténenkou, région de Mopti) tombe sous le contrôle de soi-disant djihadistes, comme l’ont rapporté de nombreux confrères, cela est inacceptable et traduit –si besoin en était encore- la faillite du régime IBK.

Lequel se cantonne aux beaux discours qui ont leurs limites dans le temps et dans l’espace. L’absence de l’Etat ne concerne d’ailleurs pas que Diafarabé. La situation est semblable dans toute la zone de Macina, particulièrement dans les villages proches de la frontière mauritanienne. Où des djihadistes seraient parvenus à avoir un pacte avec certaines milices d’autodéfense : la non-agression contre le contrôle de zones indispensables à l’élevage, où il y a des cours d’eau, entre autres. Ce qui en dit long sur la nature des acteurs. D’autres milices d’autodéfense auraient été approchées dans la localité de Macina dans la perspective du même type d’Accord. Mais « elles ont opposé une fin de non-recevoir », selon nos sources, en comptant désormais sur leurs propres forces, et non sur les forces de sécurité cantonnées sur les seuls grands axes, et refusant de se découvrir dans les profondeurs jugées « trop dangereuses ».



Bref, le centre du Mali échappe chaque jour un peu plus au contrôle de Bamako, pour ressembler à une sorte de « no man’s land », où la seule autorité est désormais incarnée par le seul chef de village. Comme ce serait le cas actuellement à Diafarabé.

Heureusement, face à la détresse et l’absence des autorités, les populations s’organisent. La devise : « chacun pour tous, tous pour chacun ». Depuis les grandes villes, on se cotise pour armer à se défendre, pour venir en aide aux parents restés au village qui est leur seul et unique espace vital.

La Rédaction

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