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Imposture effarante de l’Opposition : Tiébilé Dramé, un leader toujours fidèle à ses tristes méthodes
Publié le vendredi 26 mai 2017  |  La Sirène
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Décidément, l’homme souffre d’une véritable diarrhée verbale, une logorrhée maladive qui n’ait d’égale que l’indécrottable félonie qui le caractérise. C’est, en effet, au regard de sa persévérance à ne dégurgiter que des litanies de boniments contre le régime en place, s’adonner à des pratiques politiques d’un autre âge et tromper la vigilance des maliens, que le légendaire sobriquet de “petit monsieur″, sied vraiment bien au bélier malheureux.
Des flibustiers hors pair qui n’eussent jamais pensé que le pouvoir politique pourrait, un jour, leur échapper ou passer entre les mains d’autres hommes, tant ils en avaient fait un patrimoine propre, leur nue-propriété, jusqu’à ce qu’ils soient absolument rattrapés par le réveil du peuple et le tribunal intime de leur propre conscience. Il faudrait donc tout faire pour nuire aux nouveaux occupants de l’appareil public (même si ceux-ci demeurent vivement critiquables à bien des égards). De purs produits d’une des écoles politiques les plus sordides.
En effet, lors de sa récente conférence dans la zone de Kita, où l’occasion était bonne pour étaler sa grande fanfaronnade, Tiébilé Dramé tenta de s’attaquer, par monts et vaux, à la problématique de l’immigration touchant le Mali en général, et la région de Kayes, en particulier. Dans un réquisitoire pompeux cachant mal sa soif désespérée pour le pouvoir, le président du Parena s’est ostensiblement gardé de ne pas tout dire. Ce qui, bien entendu, mettrait à nu, son imposture sans nom.
Par honnêteté politique et respect pour le peuple du Mali, le bélier en perte de vitesse, aurait dû reconnaître que l’accroissement effréné de l’exode rural et la montée fulgurante du taux de l’immigration, ne sont autres que le résultat d’une politique assassine et mortifère, traîtreusement promue durant ces 20 dernière années après une récupération opportuniste de la révolution populaire du 26 mars 1991. Un système de gouvernance dont Tiébilé Dramé, lui-même, en a pris une part active. La plupart des lois à coloration sociale, que le régime Alpha Omar Konaré (dont Tiébilé Dramé fut un haut dignitaire) faisait voter au Parlement, notamment, celles relatives à l’Education, la Santé, l’Agriculture et les Finances Publiques, n’ont essentiellement eu pour vocation que de nous ouvrir les portes de l’enfer.
L’on assistait ainsi à l’émergence d’une nouvelle classe politique dont l’arrogance et l’insouciance, étaient sans commune mesure. L’oligarchie et le vol organisé, des deniers publics, avaient atteint leur summum, à tel point qu’ils sont allés jusqu’à créer des Ministères aussi bidon et budgétivores que celui des Zones Arides et Semi-arides, une bonne affaire pour l’actuel tonitruant bélier et ses ouailles d’alors. L’espoir de cette jeunesse fut horriblement saccagé par des hommes à l’image de Tiébilé Dramé, qui, en rien, ne lui ont servi de repère.
En conséquence, cela se révèlerait d’une hypocrisie outrageante que de voir ces mêmes leaders tenter de convaincre ces mêmes jeunes sur leurs projets politiques. Des idéaux qui, en vérité, ne peuvent s’assimilent qu’à des sépulcres. Une jeunesse dont ils détruisirent l’avenir sans état d’âme. Dans un pays sérieux où les dirigeants vouent un culte à l’honneur du peuple, des politiciens comme Tiébilé Dramé, ne devraient point oser prendre la parole en public sans avoir, au préalable, demandé pardon à la nation dont ils ont largement contribué à contraindre à l’homicide.
Tous ces gens désespérés, morts et abandonnés aux larges de la méditerranée ou dans le tréfonds du Sahara, à la recherche de l’Eldorado, sont ceux-là qui ne voyaient plus aucune opportunité d’épanouissement sur une terre natale rendue socialement amère par des ignorants calfeutrés, des apatrides sans vergogne. La politique, par la faute de ces profiteurs nés, a décidément fait plus de mal à ce pays qu’est le Mali, que n’en ait fait l’enclavement géographique.
L’essentiel des lois votées sous les régimes des vingt dernières années, ont principalement servi à détruire les secteurs de l’Education, la Santé, la Sécurité et porter un coup dur au développement rural. Cela a, sans nul doute, fait péricliter le pays et assombri entièrement l’horizon aux yeux des populations. La corruption endémique et la gestion clanique du pouvoir ainsi que la rareté des sources de revenus, ont inéluctablement conduit au banditisme à grande échelle et l’exode massifs des bras valides. Tiébilé Dramé en sait bien des choses, et devrait, par conséquent, enseigner la vérité dans toute sa sacralité, plutôt que de se mettre, chaque fois, à verbigérer infantilement.

Aussi longtemps que le mensonge à outrance et le populisme démesuré de certains leaders, resteront érigés en devise idéologique, aucun espoir pour un lendemain meilleur, ne saurait être durablement entretenu. Mais tout est, à présent, compris et les maliens en ont su tirer les meilleurs enseignements.
Dilika Diallo
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