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Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA à propos du protocole d’accord du 27 avril 2017 : « La FIFA ne se sent en aucune manière liée aux résolutions prises… »
Publié le vendredi 26 mai 2017  |  Le Tjikan
Fatma
© Autre presse par DR
Fatma Samba Diouf Samoura
Fatma Samba Diouf Samoura NOMM2E Secrétaire Général de la FIFA
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Répondant à la lettre du président de la Fédération Malienne de Football Boubacar Baba Diarra l’informant du contenu du protocole d’accord signé le 27 avril 2017 entre le comité exécutif de la FEMAFOOT, un collectif de clubs et les ligues, la FIFA a, à travers sa secrétaire générale Fatma Samoura, exprimé dans un courrier datant du 4 mai dernier, sa position sur ce protocole d’accord.
Selon le protocole d’accord signé le 27 avril dernier entre le comité exécutif de la Fédération Malienne de Football, un collectif de clubs et les ligues, il aurait été convenu de fixer la date de l’assemblée générale de la Fédération Malienne de Football au 12 juin 2017 et de mettre en place un Comité de Normalisation sous la supervision de la FIFA. Informée du contenu de ce protocole par le président de la Fédération Malienne de Football Boubacar Baba Diarra, la FIFA à travers sa secrétaire générale Fatma Samoura a aussitôt réagi.

Selon la secrétaire générale, la FIFA n’étant pas partie prenante de ce protocole d’accord ne se sent en aucune manière liée aux résolutions prises pour les raisons suivantes : à savoir qu’une assemblée générale ne peut se tenir et aboutir à des décisions valides que si elle est convoquée et réunie conformément aux statuts applicables de la FEMAFOOT (Article 27 des statuts de la FEMAFOOT). Tel ne semble pas être le cas aux yeux de Fatma Samoura qui précise que conformément à l’article 8 al. 2 des statuts de la FIFA, remplacer un comité exécutif élu par une commission de normalisation est une mesure exceptionnelle qui relève du pouvoir exclusif de la FIFA. Selon elle, une telle décision ne peut être prise sans que la FIFA ait au préalable constaté que les conditions de son application sont réunies.

«Or, il apparaît que dans le cas présent, les circonstances particulières ne sont pas telles qu’elles justifient le remplacement du comité exécutif actuel par un comité de normalisation, à six mois de la fin de son mandat », conclut-elle.
Almihidi Touré
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