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Les assemblées annuelles de la BAD s’achèvent sur une note optimiste
Publié le vendredi 26 mai 2017  |  RFI
BAD:
© aBamako.com par DA
BAD: Déjeuner annuel des ambassadeurs et les Etats membres accrédités en Côte d`ivoire
Le président du groupe de la Banque Africaine de Développement, Akinwumi Adesina a convié ce jeudi 16 février, les ambassadeurs et les Etats membres accrédités en Côte d`ivoire au traditionnel déjeuner annuel organisé en leur honneur.
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Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) se sont achevées jeudi à Ahmedabad, dans l’Etat indien du Gujarat sur une note plutôt optimiste. L’horizon semble s’éclaircir pour les économies du continent. Les prévisions de croissance de l’institution financière ont été revues à la hausse avec une augmentation de 3,4% du PIB cette année et de 4,3% pour 2018. Mais plus important, ces assemblées ont mis un coup de projecteur sur l’agriculture, un secteur qui recèle d’importantes potentialités et qui pourtant est livré à lui-même.
Avec notre envoyée spéciale à Ahmedabad, Mounia Daoudi

L’agriculture doit être considérée comme n’importe quel autre secteur d’activités commerciales. Cette phrase est devenue le mantra du patron de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina.
Chiffres à l’appui, cet ancien ministre de l’Agriculture est convaincu que le développement du continent passera par la transformation de son agriculture. L’Afrique possède en effet une richesse inestimable, 65% des terres arables non cultivées de la planète.

Pourtant, l’Afrique importe chaque année 35 milliards de dollars pour nourrir sa population, une nourriture qu’elle devrait produire elle-même. L’Afrique exporte ses matières premières agricoles brutes au lieu de les transformer. Or si le secteur agroalimentaire pèse aujourd’hui 330 milliards de dollars, il devrait dépasser les 1 000 milliards dans moins de quinze ans.
Avec ces chiffres, la BAD espère rendre l’agriculture africaine attractive pour les investisseurs. Car malgré cet immense potentiel, le secteur ne perçoit aujourd’hui que 3% des prêts accordés par les banques.
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